Un des reproche qui est souvent fait à l’enfouissement des déchets nucléaires est qu’on ne sera plus là pour les gérer. On les laisse à nos arrière-arrière-etc petits enfants.
Leur dangerosité subsistera pendant des centaines de milliers d’années et les générations futurs ne seront pas capable de gérer un tel fardeau. Et puis, a-t-on le droit de leurs laisser un tel fardeau, personne ne nous a laissé de déchets nucléaires nous !
Personnes certes.
Mais des déchets nucléaires vieux de plusieurs milliards d’années ont déjà été découvert sur terre ! Et on parle bien ici de déchets nucléaires issue de la fission de l’uranium dans des réacteurs nucléaire. Le fameux plutonium et autres transuraniens qui n’existent pas (tout à fait) à l’état naturel.
C’est en 1972 que le physicien Francis Perrin découvre que la mine d’uranium d’Oklo au Gabon renferme des restes de réacteurs nucléaires ayant fonctionné il y a environ 2 milliards d’années.
Et vous savez quoi ? Et bien il n’y a pas eu de grave contamination mondiale à la découverte. Notre civilisation décadente n’a pas été exterminée par la mise au jours de tout ce plutonium.
Non seulement nous avons su les gérer, mais en plus nous avons pu constater que les «déchets» nucléaire ne migrent pas tellement même quand ils sont pris dans le flux d’eau d’une rivière souterraine.
Bref, la dangerosité des déchets nucléaires pour notre civilisation et pour les prochaines restent nettement moins préoccupantes que les énergies fossiles. Énergies qui n’attendent pas des milliers d’années pour détruire notre climat et remettre en cause notre mode de vie.