Depuis janvier 2011, le site de Tchernobyl est ouvert à la visite pour les Touristes. Évidemment un des but en passant par l’Ukraine était de pouvoir visiter le site qui terrorise l’Europe entière.
On s’en doute, on entre pas dans la zone interdite comme dans un moulin, et c’est pas parce que gouvernement autorise la zone aux touristes qu’elle est libre.
Pour pouvoir visiter le site il faut s’inscrire à une visite organisée par de nombreux tours opérateur, le prix varie principalement en fonction du nombre de participants. Les visites ne sont pas ouvertes toutes l’année et le gouvernement se permet de fermer le site par période plus ou moins arbitrairement.
Donc après s’être battu auprès de trois tours opérateurs différents pour pouvoir décroché une visite auprès de l’agence SoloEastTravel, nous avons réussi à négocier une place pour le dimanche 30 octobre … le jours de notre atterrissage à Kiev (à 1h30 du mat’).
Le rendez-vous était donné à coté du MacDo de la place maiden à Kiev. Une fois les formalités réglées nous sommes donc parti à 17 en minibus mercedes défraîchi, pour un road-trip vers le nord sur les routes Ukrainienne. Le road-trip en lui même valais déjà le coup d’œil !
Agrandir le plan
La zone interdite de Tchernobyl se décompose en plusieurs sous-zones, la plus grande regroupe la ville de Tchernobyl elle même où loge les travailleurs de la zone. Le premier check-point franchi, et les passeports bien vérifiés nous nous sommes donc dirigé vers la ville de Tchernobyl où nous avons retrouvé notre charmante guide russe parlant vite un anglais parfait.
Cette guide dont je ne me rappel plus le nom fut d’une remarquable compétence avec des connaissances fines sur la radioactivité du site, mais aussi sur tout son histoire.
Nous avons ensuite passé la matinée à visiter les différents site laissé aux caprices de la nature. Nous avons donc pu nous balader dans tous les clichés vu et revue en photos : la ville de Pripyat avec le centre culturel et sportif,
la piscine,
le théatre,
le collège,
et … la fameuse grande roue de la fête foraine.
Le tout au doux son du compteur Geiger de notre guide qui bipait jusqu’à 50µSv/heure (dans la zone rouge proche de la centrale).
La norme ukrainienne de débit de dose naturelle maximum acceptable est de 0,3µSv/h. Soit 0,3x24x365 = 2,6mSv/an.
La visite d’une ville nouvelle laissée à l’abandon et au bon vouloir de la nature est vraiment impressionnante, On évolue dans une foret de sureaux et de boulot qui poussent sur les rues principales et dans les immeubles.
Ce qui m’a le plus surpris c’est voir ces immeubles d’habitation encore en
bon état (les vitres aux fenêtres sont encore là ) laissés à l’abandon.
Après toutes ces émotions nous avons pu aller mangé au «resto» de la centrale, qui n’est pas situé dans la centrale mais qui à été reconstruit un peu plus loin. Outre le fait de manger dans un self Ukrainien,
la petite animation rigolote était le contrôle de notre radioactivité de notre corps avant de rentrer à la cantine ! Quand on était au collège on vérifiait nos carte de cantine, ici on vérifie votre taux de radiation, si c’est trop fort il faut aller se laver (notre guide n’a jamais eu le cas où il faut jeter les vêtements ;).
La visite s’est terminée par un tour en minibus autour de la centrale une visite des deux monuments en l’honneur des liquidateurs des constructeurs du premier sarcophage ainsi qu’un passage sur le pont pour vois des gros poissons chats nageant dans le bassin de l’eau de refroidissement de la centrale et emétant leurs bon 1000mSv par Kg (il faut que je vérifie ce chiffre je ne suis pas sûr)!
Le retour à Kiev nous a permis d’apprécier la conduite des Ukrainiens le dimanche soir quand ils rentrent de weekend, sans doute la partie la plus dangereuse de la visite !
J’ai un tas de photos à ajouter mais je pense que je ferais ça dans deux semaines quand j’aurai vraiment le temps. Donc ne pas s’inquiéter, ça viendra 😉
Putain ça me donne vraiment envie cette description. Vivement les photos.
Ca doit être très intéressant. Le fait que les constructions russes durent, ca ne me surprend pas… c’est Russe.
Du coup mes poissons chat à 1Sv/kg, ça va ils s’en sortent bien?
yeah! à quand le nuclear plant world tour ! au programme tchernobil, tree miles island et fukushima!
c’est quand même énorme de voir une ville soviétique intacte! t’as vu le sarcophage en contruction du coup aussi?
juste … WOW! dis, les photos … tu partage ???
jsuis JALOUX!
JL 😉
« nous avons retrouver notre charmante guide Russe parlant vite un anglais parfait.
Cette guide dont je ne me rappel plus le nom fut d’une remarquable compétence avec des connaissances fines sur la radioactivité du site, mais aussi sur tout son histoire. »
T’a pas son nom mais je suis sûr que tu as chopé son 06!!!
Et sinon tu as vu des tortues ninja? qui trempaient dans du mutagène??
Il n’y avais pas de tortue, mais seulement des poissons qui nageais dans le mutagène. C’est dommage que les tortue de Floride ne puissent pas s’acclimater au climat de l’Ukraine, parce que le lâché de 4 ptite tortue planqué dans des « bout de pain pour nourrir les poisson » ce serrais faisable. Qui est que va relever le défi ?