L’avantage de prendre un train de nuit, c’est qui la journée n’est pas «gachée» par le voyage. Nous avons donc eu encore du temps pour visiter quelques quartier de Kiev.
Nous avons eu encore un peu de temps pour visiter le musée de chernobyl, qui est très bien fait. Avec une maquette de la zone contaminée représentant les villes de Prypiat et de chernobyl. Une superbe maquette du réacteur numéro 4 en coupe avec animation lumineuse des circuits de refroidissement. De très nombreux document plus ou moins intéressant (visiblement les ukrainiens aiment bien exposer les costumes militaire et les différentes décoration). Un des clou un petit peu gore du musée est le fétus de cochon à 6 pattes.
On trouve aussi une série de borne multimédia visiblement financées par le Japon sur les mesures de la radioactivité des différentes communes évacuée de la zone. Mais j’ai des doutes sur ce qu’elles affichaient, en effet, pour prypiat, la borne indique une stagnation de la quantité de césium 137 depuis la catastrophe, ce qui n’est pas très logique vu que la demi-vie du césium137 est de ~30ans.
Un autre monument de mémoire intéressant et complètement à l’autre bout de la ville (près de lavra des catacombe) est le monument consacré au massacre orchestré par Staline et voulu par Lénine des Ukrainiens en 1932/33. Ce monument assez récent construit par Ioutchencho, assez bien entretenu représente une série d’objet de la vie courante de l’époque avec une dixaine de registre donnant les nom des personnes mortes de faim durant la famine.
Un monument à voir (autant que le musée de chernobyl) pour ce faire une idée de l’Ukraine et de son histoire.
Une fois toutes ces émotions passées, nous sommes parti pour prendre le train de nuit pour moscou. Il y a trois classes dans les trains de nuit russe:
– la «première» classe, composée de compartiment couchette doubles
– la classe «coupée» avec 4 couchettes par compartiment
– et la classe «placard» avec des compartiments ouverts et 6 places par compartiment.
Chaque classe à un rapport 2 dans le prix, 2000uah, 1000uah et 500uah. Histoire de vivre pleinement l’aventure nous avons donc choisi de voyager dans le placard 😉
Au final ce choix c’est révélé plutôt bon, puisque de toutes manières les couchettes sont strictement identique, la seule différence est finalement le monde qui dort ensemble.Enfin dormir … Même si le confort est tout à fait raisonnable pour un train (de ce que j’ai pu voir des trains de nuit français le train russe serait légèrement plus confortable) il faut compter avec le chauffage qui est relativement fort (j’ai beaucoup de mal quand il fait trop chaud) et le réveil deux fois dans la nuit pour la douane Ukrainienne ( la sortie) et la douane russe (l’entrée).
Notre visa d’«affaire» les as d’ailleurs relativement intrigué, ils ont du s’y mettre à trois pour comprendre en quoi deux barbues qui voyage en classe «placard» et qui ne parlent pas un mot de russe seraient des «homme d’affaire». Je ne parle pas le russe mais vu le nombre de fois où j’ai pu entendre le mot «visit» je pense qu’ils ont compris qu’on était pas des hommes d’affaire 😉 La raison de la visite les as quand même bloqué un bon quart d’heure, visiblement c’est pas usuelle de venir en Russie pour voir des gens sortir des boites de conserves 😉