Санкт-Петербург

Après avoir commandé nos billets de train Moscou->Saint-Pétersbourg en classe placard finger-in-ze-nauze (On devient des pros, commander des billets de train en russe sans parler un mots de russe … Facile !) nous avons donc quitté Moscou pour rejoindre Saint-Pétersbourg par le train de nuit.

Quand il n’y a pas de frontière à passer, les trajets en train de nuit se passent vraiment bien, on ne voit pas les 7heures passer … puisqu’on dors 😉

Arrivée en gare de Saint-Pétersbourg, nous avions réservé une auberge de jeunesse juste en face de la gare : le Soul Kitchen Hostel. Je n’ai pas pratiqué énormément d’auberges dans ma vie, mais celle là fut vraiment la meilleurs que j’ai pu faire. Très bien située quand on arrive en train de Moscou, très bon marché (550 roubles la nuit) avec le petit déjeuner ! Et des tas de soirées à thèmes d’organisées, notamment deux soirées crêpes par semaine. Et de charmantes hôtesses ce qui ne gâche rien 😉
Si vous êtes du genre «auberge de jeunesse» avec un grand H, jetez vous sur cet Hostel en allant à Saint-Pétersbourg.

Saint-Pétersbourg est une ville époustouflante, elle n’a pas grand chose à voir avec Moscou. À Saint-Pétersbourg on entre véritablement dans l’Europe, de l’époque de l’empire des tsars.

C’est la quatrième ville d’Europe, qui fut construite à partir de rien sur un marécage à partir de 1703. Elle fut souvent la capitale de la Russie au détriment de Moscou, au grès des envies de ses dirigeants. Tous les parasites talqués de l’époque y ont fait construire leurs palais avec un mot d’ordre du Tsar : interdit de faire un bâtiment plus grand que son palais d’hiver. Cette altitude limite permet d’avoir une vue magnifique depuis la colonnade de la cathédrale St Isaac (qui elle est plus haute du coup) et permet d’avoir une vue imprenable sur toute la ville.

Saint-Pétersbourg est la ville natale de Poutine qui l’a consacrée «capitale des arts» de la Russie, puisqu’il ne pouvait pas transférer la capitale. C’est dans cette ville que l’on trouve l’ermitage, le plus grand musée du monde par son nombre d’œuvres, on appréciera la vasque en marbre de 19 tonnes qui ne passe pas les portes (le bâtiment à été construit autour) ainsi que les nombreuses salles de trône ultra décorée. C’est aussi une capitale de l’art contemporain, avec le fameux «pont d’la bite» que nous n’avons pas pu voir, visiblement l’administration c’est empressé de tout effacer 😉

Ceux qui auront été déçus de ne pas voir de monstres à Tchernobyl pourront se rattraper sur le musée d’anthropologie et d’ethnographie fondé en 1714 par Pierre Ier pour éduquer son peuple et le libérer des superstitions, ce qui fut un échec. Ce musée abrite une collection de fœtus difformes conservés dans le formol, si vous n’avez jamais vu de sirènes y en a.

Comme toute grandes villes soviétique, Saint-Pétersbourg possède bien sur aussi un musée de l’espace dans la forteresse Pierre-et-Paul (vraiment pas cher d’ailleurs 40 roubles) plein de moteurs de fusées.

Il est aussi possible de visiter un sous marin diesel/électrique soviétique de l’après guerre mouillant dans la volga juste à coté d’un énorme brise glace à voile !

Le retour chez les bouffeurs de spätzles s’est fait depuis l’aéroport poulkovo-2 qui est très mal foutu, et notre passage par Dusseldorf a permis à Lufthansa de perdre nos bagages.

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