L’académie française aime proposer des traductions d’anglicismes bizarrement alambiqués que personne n’utilise jamais. En informatique ces traductions sont en général particulièrement loufoques. On ne compte plus les articles s’en moquant.
Dans le cas du «smartphone» l’académie française nous a évité la traduction littérale québécoise de «téléphone intelligent» et a préféré le qualificatif d’«ordiphone». En effet, je peux vous garantir qu’un téléphone n’a rien d’intelligent, même s’il y a un ordinateur dedans, cela reste une brique de métal, plastique et silicium qui exécute stupidement ce que les programmeurs lui ont demandé de faire. Finalement, qualifier d’ordiphone un téléphone-avec-un-ordinateur-dedans n’est pas si mal, mais on peut certainement faire mieux.
Ayons un regard extérieur sur les gens possédant un ordiphone, que font ils principalement avec ?
- Gouzi gouzi
Ils le caressent bien sûr ! Du coup pourquoi ne pas parler de «téléphone-à-caresser» ou mieux, de «caresse-phone» ?
Mais les experts pointilleux me feront remarquer à raison que ça n’est pas de cette façon que l’on fait des caresses. Là on est plutôt dans la chatouille.
Parfait disons «chatouille-phone» ou plutôt «gouzi-phone» alors. De cette manière on se rapproche plus des réalités de l’usage des «ordiphones» non ?
Ça me fait penser que mon téléphone-machine-à-laver est en train de rendre l’âme, du coup je vais devoir me pencher sur l’achat d’un gouzi-phone moi aussi 😉