Ça y est ! Des années qu’on attendait ça, enfin un nouveau livre francophone sur Linux pour l’embarqué. On notera que le titre du livre est réellement original par rapport au «Linux embarqué» de Pierre Ficheux ;).
Ce livre aborde le domaine de l’embarqué sous Linux avec le point de vu d’un gestionnaire de projet. Les décisionnaires se porterons principalement sur la première partie qui discute de la philosophie du libre, des préjugés, des «business model», et surtout du point de vu du droit.
J’ai trouvé ce dernier point remarquablement bien traité avec les différents exemple de jurisprudence et certaines «affaires» expliquées comme celle de la freebox.
Les chapitres suivant sont moins digestes, l’auteur a visiblement souhaité traiter de tout ce qu’il connaissait dans le domaine de l’embarqué. Les nombreux liens internet donnés permettent d’approfondir chaque idées traitées mais ils rendent le texte compliqué à suivre, pourquoi ne pas avoir fait des renvois (bas de page, fin de chapitre, …) pour les liens ? Tout ceci donne un contenu compacte et difficile d’approche, mais plein de petits trucs intéressants à condition de faire l’effort d’aller voir les liens donnés. L’intérêt d’un «livre avec des pages» c’est de pouvoir le lire dans un train, une salle d’attente ou … dans des endroits où personne ne peut aller à votre place, ces endroits sont le plus généralement déconnecté du web et ne permettent pas d’aller voir les liens donnés.
Bref c’est un livre à posséder quand on travail dans ce domaine, car les livres francophones sont vraiment rare et il est intéressant d’avoir un point de vue «à jour» sur le sujet (le livre de Pierre Ficheux commence à dater). Je conseillerais d’ailleurs à tous nos clients (Chez Armadeus Systems) qui veulent développer un produit avec nos cartes (APF*) de lire la première partie de ce livre.
Mais l’intensité du texte et le trop plein de liens ne le rend pas très digeste hélas 🙁
C’est une exclue martoni.fr;) ARMadeus doit sortir courant janvier une nouvelle carte low cost: l’APF28. Munie d’un processeur i.MX28 ARM de chez Freescale, l’objectif de cette carte est clairement le low-cost et la petite taille.
Pour atteindre ces objectifs de tailles et de prix (On murmure dans les couloirs que le prix serait d’une cinquantaine d’€ à l’unité) quelques concession ont du être faites. Contrairement à la tradition ARMadeus, cette carte ne possède pas de FPGA et la RAM n’est pas une low power (DDR2 classique).
Pour le reste les performances sont comparable à une APF27 :
Gestion de batterie intégré, alimentation par USB possible.
La quasi totalité des pin configurable en GPIO
Et bien sûr, notre distribution ARMadeus préférée avec
l’habituel Buildroot, U-Boot, et Linux (3.1) fonctionnel dès le déballage de la carte.
À coté de ses grandes sœurs, l’APF28 fait vraiment riquiqui :
En haut à gauche l’APF28 puis l’APF9328 qui
n’est plus produite aujourd’hui. En bas à gauche l’APF27
puis l’APF51 le monstre multimédia d’ARMadeus.
Notez qu’un effort est fait cette fois pour que la carte soit utilisable dès sont déballage et sans avoir à installer toute la chaîne de compilation sur son ordinateur. Notamment avec l’intégration par défaut de la console Python et de la bibliothèque AsDevices permettant de piloter la plupart des périphériques (ADC, DAC, I²C, SPI, PWM, …) présents sur la carte sans programmation et compilation compliquées.
Après avoir commandé nos billets de train Moscou->Saint-Pétersbourg en classe placard finger-in-ze-nauze (On devient des pros, commander des billets de train en russe sans parler un mots de russe … Facile !) nous avons donc quitté Moscou pour rejoindre Saint-Pétersbourg par le train de nuit.
Quand il n’y a pas de frontière à passer, les trajets en train de nuit se passent vraiment bien, on ne voit pas les 7heures passer … puisqu’on dors 😉
Arrivée en gare de Saint-Pétersbourg, nous avions réservé une auberge de jeunesse juste en face de la gare : le Soul Kitchen Hostel. Je n’ai pas pratiqué énormément d’auberges dans ma vie, mais celle là fut vraiment la meilleurs que j’ai pu faire. Très bien située quand on arrive en train de Moscou, très bon marché (550 roubles la nuit) avec le petit déjeuner ! Et des tas de soirées à thèmes d’organisées, notamment deux soirées crêpes par semaine. Et de charmantes hôtesses ce qui ne gâche rien 😉
Si vous êtes du genre «auberge de jeunesse» avec un grand H, jetez vous sur cet Hostel en allant à Saint-Pétersbourg.
Saint-Pétersbourg est une ville époustouflante, elle n’a pas grand chose à voir avec Moscou. À Saint-Pétersbourg on entre véritablement dans l’Europe, de l’époque de l’empire des tsars.
C’est la quatrième ville d’Europe, qui fut construite à partir de rien sur un marécage à partir de 1703. Elle fut souvent la capitale de la Russie au détriment de Moscou, au grès des envies de ses dirigeants. Tous les parasites talqués de l’époque y ont fait construire leurs palais avec un mot d’ordre du Tsar : interdit de faire un bâtiment plus grand que son palais d’hiver. Cette altitude limite permet d’avoir une vue magnifique depuis la colonnade de la cathédrale St Isaac (qui elle est plus haute du coup) et permet d’avoir une vue imprenable sur toute la ville.
Saint-Pétersbourg est la ville natale de Poutine qui l’a consacrée «capitale des arts» de la Russie, puisqu’il ne pouvait pas transférer la capitale. C’est dans cette ville que l’on trouve l’ermitage, le plus grand musée du monde par son nombre d’œuvres, on appréciera la vasque en marbre de 19 tonnes qui ne passe pas les portes (le bâtiment à été construit autour) ainsi que les nombreuses salles de trône ultra décorée. C’est aussi une capitale de l’art contemporain, avec le fameux «pont d’la bite» que nous n’avons pas pu voir, visiblement l’administration c’est empressé de tout effacer 😉
Ceux qui auront été déçus de ne pas voir de monstres à Tchernobyl pourront se rattraper sur le musée d’anthropologie et d’ethnographie fondé en 1714 par Pierre Ier pour éduquer son peuple et le libérer des superstitions, ce qui fut un échec. Ce musée abrite une collection de fœtus difformes conservés dans le formol, si vous n’avez jamais vu de sirènes y en a.
Comme toute grandes villes soviétique, Saint-Pétersbourg possède bien sur aussi un musée de l’espace dans la forteresse Pierre-et-Paul (vraiment pas cher d’ailleurs 40 roubles) plein de moteurs de fusées.
Il est aussi possible de visiter un sous marin diesel/électrique soviétique de l’après guerre mouillant dans la volga juste à coté d’un énorme brise glace à voile !
Le retour chez les bouffeurs de spätzles s’est fait depuis l’aéroport poulkovo-2 qui est très mal foutu, et notre passage par Dusseldorf a permis à Lufthansa de perdre nos bagages.
Après avoir assisté à la fin de la mission Mars-500, nous avons passer un peu de temps dans Moscou pour visiter les sites touristiques typique.
Le Kremlin m’a semblé que moyennement intéressant, bien sur il est indispensable de le visiter quand on est à Moscou et les églises orthodoxes sont vraiment magnifiques. Mais au bout de la quatrième visite d’églises blindée d’icônes orthodoxes la lassitude commence à se faire ressentir.
Ce qui choque sur la place rouge, c’est sa taille. On s’attend à un truc bien plus grand, peut-être le mythe des défilés militaire soviétique que l’on a en tête démultiplie sa taille.
Sur la place rouge se trouve le tombeau de Lénine. L’entrée est gratuite mais la fouille est tellement poussée qu’il est presque indispensable de payer la consigne pour y laisser son téléphone ou son appareil photo à une dame qui a beaucoup de mal avec les nombre en anglais (three = 30 retenez-le parce que vous risquez de vous faire engueuler).
La visite du tombeau de Lénine est très bizarre, Un garde se trouve à chaque angle du couloir et indiques la direction en tendant le bras quand on arrive. Il est interdit de parler, il faut bien enlever les mains de ses poches et ne pas s’arrêter dans la salle du corps. La salle du corps est gardée par trois gardes.
Derrière le mausolée se trouves les tombes des grands hommes ayant contribué à l’empire soviétique, dont staline (hum) et surtout Korolev bien sur, le père de la conquête spatiale soviétique.
En parlant de conquête spatiale, LE musée qu’il est indispensable de faire est le musée de l’aéronautique et de l’espace situé au nord de Moscou, juste à coté du centre panrusse des expositions.
S’il faut retenir quelque chose de l’époque soviétique (qui soit positive) c’est bien la conquête spatiale, malgrés le fait que les soviétiques n’aient pas posé le pied sur la lune, ils on quand même envoyé le premier satellite artificiel, le premier être vivant, le premier homme dans l’espace. Ils ont parfaitement réussi l’envois de rovers sur la lune ont ramenés des échantillons lunaire sur terre (échantillons que l’on peut admirer dans tous des musées de l’espace soviétique comme celui de Jytomyr 😉 et je ne parle même pas de MIR et surtout de Soyouz qui est aujourd’hui le dernier lanceur disponible pour envoyer des humains en orbite terrestre.
Le musée de Moscou résume tout ça, et surtout une photo de l’équipage Mars-500 y est exposée 😉
Le but ultime de ce voyage en Ukraine/Russie était bien sur de venir voir l’«atterrissage» de la mission Mars 500 à Moscou.
Le module, voulu par Korolev pour simuler des expéditions sur Mars est situé au nord-ouest de Moscou à l’Institut de Problème Bio-Médicaux (IBMP).
C’est une maquette de vaisseau spatial situé dans un hangars et surmonté d’une pièce sensé simuler la surface marsienne (avec des led accrochés au plafond pour simuler les étoiles ;).
L’ESA organisait des navettes depuis le metropol hotel non loin de la place rouge, il nous a donc suffit de nous y rendre le matin pour être conduit sur place avec toute une tripoté de VIP et de journalistes allemands. Visiblement les allemands sont fan du projet car eux ils envoient des journalistes, je n’ai pas vu de journalistes français.
Dans l’attente de la sortie prévu à 14h, nous étions parqué dans une pièce à manger des petits fours avec toute la famille de Romain et Diego. À l’heure fatidique, je n’ai pas réussi à avoir une bonne place pour voir la porte s’ouvrir, je n’ai vu que ce que le monde entier à vu à la télé : le discours des cobayes devant un parterre de journaliste et de VIP.
Une fois sortie, impossible de leurs parler tout de suite, ils devaient subir une batterie de test médicaux sans entrer en contact avec le publique. Nous avons encore du attendre une bonne grosse heure. Le temps d’aller faire un petit tour sur la surface de mars voir les scaphandre et le rover.
Et nous avons enfin pu boire le champ’ avec Romain.
Pour le reste, tous se passe à la télé 😉
Nous avons pu le revoir le lendemain soir avec tout l’équipage pour trinquer à la réussite de la mission.
L’avantage de prendre un train de nuit, c’est qui la journée n’est pas «gachée» par le voyage. Nous avons donc eu encore du temps pour visiter quelques quartier de Kiev.
Nous avons eu encore un peu de temps pour visiter le musée de chernobyl, qui est très bien fait. Avec une maquette de la zone contaminée représentant les villes de Prypiat et de chernobyl. Une superbe maquette du réacteur numéro 4 en coupe avec animation lumineuse des circuits de refroidissement. De très nombreux document plus ou moins intéressant (visiblement les ukrainiens aiment bien exposer les costumes militaire et les différentes décoration). Un des clou un petit peu gore du musée est le fétus de cochon à 6 pattes.
On trouve aussi une série de borne multimédia visiblement financées par le Japon sur les mesures de la radioactivité des différentes communes évacuée de la zone. Mais j’ai des doutes sur ce qu’elles affichaient, en effet, pour prypiat, la borne indique une stagnation de la quantité de césium 137 depuis la catastrophe, ce qui n’est pas très logique vu que la demi-vie du césium137 est de ~30ans.
Un autre monument de mémoire intéressant et complètement à l’autre bout de la ville (près de lavra des catacombe) est le monument consacré au massacre orchestré par Staline et voulu par Lénine des Ukrainiens en 1932/33. Ce monument assez récent construit par Ioutchencho, assez bien entretenu représente une série d’objet de la vie courante de l’époque avec une dixaine de registre donnant les nom des personnes mortes de faim durant la famine.
Un monument à voir (autant que le musée de chernobyl) pour ce faire une idée de l’Ukraine et de son histoire.
Une fois toutes ces émotions passées, nous sommes parti pour prendre le train de nuit pour moscou. Il y a trois classes dans les trains de nuit russe:
– la «première» classe, composée de compartiment couchette doubles
– la classe «coupée» avec 4 couchettes par compartiment
– et la classe «placard» avec des compartiments ouverts et 6 places par compartiment.
Chaque classe à un rapport 2 dans le prix, 2000uah, 1000uah et 500uah. Histoire de vivre pleinement l’aventure nous avons donc choisi de voyager dans le placard 😉
Au final ce choix c’est révélé plutôt bon, puisque de toutes manières les couchettes sont strictement identique, la seule différence est finalement le monde qui dort ensemble.Enfin dormir … Même si le confort est tout à fait raisonnable pour un train (de ce que j’ai pu voir des trains de nuit français le train russe serait légèrement plus confortable) il faut compter avec le chauffage qui est relativement fort (j’ai beaucoup de mal quand il fait trop chaud) et le réveil deux fois dans la nuit pour la douane Ukrainienne ( la sortie) et la douane russe (l’entrée).
Notre visa d’«affaire» les as d’ailleurs relativement intrigué, ils ont du s’y mettre à trois pour comprendre en quoi deux barbues qui voyage en classe «placard» et qui ne parlent pas un mot de russe seraient des «homme d’affaire». Je ne parle pas le russe mais vu le nombre de fois où j’ai pu entendre le mot «visit» je pense qu’ils ont compris qu’on était pas des hommes d’affaire 😉 La raison de la visite les as quand même bloqué un bon quart d’heure, visiblement c’est pas usuelle de venir en Russie pour voir des gens sortir des boites de conserves 😉
Kiev est une grosse capitale, et Pripyat à très peu d’habitants humain. Pour se faire une véritable idée de l’Ukraine il est donc nécessaire de s’enfoncer un peu dans la campagne pour visiter une «petite» ville de province.
Le lonely planet indiquait une petite ville particulièrement intéressante, principalement pour son musée Korolev. Construit face à la maison du père des fusées soviétique, ce petit musée possède une collection de maquette de sonde russe. Notamment le rover Lunokhod-2, un orbiteur soyouz suspendu au plafond de la salle d’expo, des échantillons de poussières lunaire ramenés par la sonde en maquette juste à coté . Mais le clou du musée, à mon humble avis, c’est la capsule soyouz-27 originale exposée au milieu de la salle. La capsule est signée des deux cosmonaute de la mission et est exposée telle quel dans le musée. On peut la toucher !
Tout comme Prypiat, Jytomyr semble s’être arrêtée à la chute du mur, je n’ai vu aucun bâtiment dont la construction daterai d’après 90. Les habitations et autre bâtiment semble s’être figés à l’époque communiste. La grosse différence avec Prypiat, c’est que cette ville est encore bien vivante, les habitants (270 000) se déplacent toujours dans les vieux trolley-bus rouillés d’époque, les rues ne semblent plus entretenu et les façades tombent en lambeaux.
Outre le (petit) musée Korolev, la ville regorge de vieux monuments à la gloire des soviétiques, notamment une statue de Lenine, et un tank soviétique étrangement pointé sur la superbe église orthodoxe juste à coté.
Si je fait le parallèle avec Prypiat, c’est que certaine rues principales se ressemblent fortement, et surtout car on y trouve aussi un parc d’attraction qui semble abandonnée avec … exactement la même grande roue ! À croire qu’ils les produisaient en série pour toutes les villes d’Ukraine.
Le bus qui nous à permis de faire l’aller-retour à Jytomyr vallais aussi son pesant de cacahuète. Surtout parce qu’on est revenue vivant. Se sont des petit bus d’une 30aines de place qui partent de la gare routière quand ils sont plein ! Le bus emprunte l’immense autoroute kiev-jytomyr en conduisant à tombeau ouvert, et s’arrête régulièrement aux arrêts de bus (sur l’autoroute) quand quelqu’un lui fait signe et qu’il n’est pas plein. Si le bus est plein, tant pis pour lui.
Après avoir visité une ville modèle socialiste restée figée en 86, nous sommes partis sur les routes d’ukraine pour découvrir la partie vivante de ce pays.
Mais avant toutes chose, il fallait réserver le billet de train pour Moscou. En effet, le but ultime de ce voyage est d’aller voir les maquereaux sortir de leurs boite de conserves Mars-500 à l’IBMP.
C’est presque la partie qui m’angoissait le plus de ce voyage : se rendre à un guichet d’une gare ukrainienne pour acheter un billet à une guichetière qui ne parle pas un mot d’anglais, et encore moins de français. D’autant plus que tout les guides touristique sont formel : c’est trop compliqué il vaut mieux passer par une agence anglophone, tant pis pour la surtaxe !
L’angoisse aidant nous avions donc bien noté les informations du train que nous souhaitions réservé à partir du site internet sur un bout de papier.
Arrivé dans le hall de la gare centrale de Kiev et ses 50 guichets (j’exagère à peine) il nous a suffit de tendre le bout de papier pour avoir nos billets, et avec un grand sourire en plus, comme quoi les guides en rajoute un peu parfois !
Les deux sésames en main, il nous restait plus qu’a arpenter les rues de Kiev pour finir, la journée.
Le moins que l’on puisse dire c’est que la ville de Kiev est … Grande ! Il n’y a qu’aux US que l’on trouve des rues aussi larges, avec les six voix de la route principale traversant la place Maiden, il devient quasi impossible aux piétons de traverser en surface. C’est pourquoi les soviétique on conçu les rues avec des passages souterrains piétons permettant de se rendre aux quatre coins des croisement sans « gêner» les pauvres voitures. Ces passages souterrains étant particulièrement grand, des commerces s’y sont installé depuis que ces pourritures de capitaliste ont envahi la ville, et sont devenu de vrai centre commerciaux sous la route.
L’architecture à Kiev est particulièrement massive, mais pas complètement austère, les immeubles sont bien décorés. Ce qui choque c’est le manque de règle vis à vis de ces facades, les publicités sont mises un peu partout avec peu de respect pour le rendu visuel. Imaginez qu’on mette des grosses pub clignotante au dessus de chateau de Versailles et qu’on laisse trainer les fils d’antennes, de téléphone ainsi que les modules de clim sur les façades des champs Élisée, ça donnerais à peu près ça.
Ce qui est particulièrement bien entretenu par contre se sont les magnifiques églises orthodoxe. Avec leurs superbes bulbes, dorés ou coloré en bleue. Kiev grouille de ces églises, impeccables.
On s’en doute, on entre pas dans la zone interdite comme dans un moulin, et c’est pas parce que gouvernement autorise la zone aux touristes qu’elle est libre.
Pour pouvoir visiter le site il faut s’inscrire à une visite organisée par de nombreux tours opérateur, le prix varie principalement en fonction du nombre de participants. Les visites ne sont pas ouvertes toutes l’année et le gouvernement se permet de fermer le site par période plus ou moins arbitrairement. Donc après s’être battu auprès de trois tours opérateurs différents pour pouvoir décroché une visite auprès de l’agence SoloEastTravel, nous avons réussi à négocier une place pour le dimanche 30 octobre … le jours de notre atterrissage à Kiev (à 1h30 du mat’).
Le rendez-vous était donné à coté du MacDo de la place maiden à Kiev. Une fois les formalités réglées nous sommes donc parti à 17 en minibus mercedes défraîchi, pour un road-trip vers le nord sur les routes Ukrainienne. Le road-trip en lui même valais déjà le coup d’œil !
La zone interdite de Tchernobyl se décompose en plusieurs sous-zones, la plus grande regroupe la ville de Tchernobyl elle même où loge les travailleurs de la zone. Le premier check-point franchi, et les passeports bien vérifiés nous nous sommes donc dirigé vers la ville de Tchernobyl où nous avons retrouvé notre charmante guide russe parlant vite un anglais parfait.
Cette guide dont je ne me rappel plus le nom fut d’une remarquable compétence avec des connaissances fines sur la radioactivité du site, mais aussi sur tout son histoire.
Nous avons ensuite passé la matinée à visiter les différents site laissé aux caprices de la nature. Nous avons donc pu nous balader dans tous les clichés vu et revue en photos : la ville de Pripyat avec le centre culturel et sportif,
la piscine,
le théatre,
le collège,
et … la fameuse grande roue de la fête foraine.
Le tout au doux son du compteur Geiger de notre guide qui bipait jusqu’à 50µSv/heure (dans la zone rouge proche de la centrale).
La norme ukrainienne de débit de dose naturelle maximum acceptable est de 0,3µSv/h. Soit 0,3x24x365 = 2,6mSv/an.
La visite d’une ville nouvelle laissée à l’abandon et au bon vouloir de la nature est vraiment impressionnante, On évolue dans une foret de sureaux et de boulot qui poussent sur les rues principales et dans les immeubles.
Ce qui m’a le plus surpris c’est voir ces immeubles d’habitation encore en bon état (les vitres aux fenêtres sont encore là ) laissés à l’abandon.
Après toutes ces émotions nous avons pu aller mangé au «resto» de la centrale, qui n’est pas situé dans la centrale mais qui à été reconstruit un peu plus loin. Outre le fait de manger dans un self Ukrainien,
la petite animation rigolote était le contrôle de notre radioactivité de notre corps avant de rentrer à la cantine ! Quand on était au collège on vérifiait nos carte de cantine, ici on vérifie votre taux de radiation, si c’est trop fort il faut aller se laver (notre guide n’a jamais eu le cas où il faut jeter les vêtements ;).
La visite s’est terminée par un tour en minibus autour de la centrale une visite des deux monuments en l’honneur des liquidateurs des constructeurs du premier sarcophage ainsi qu’un passage sur le pont pour vois des gros poissons chats nageant dans le bassin de l’eau de refroidissement de la centrale et emétant leurs bon 1000mSv par Kg (il faut que je vérifie ce chiffre je ne suis pas sûr)!
Le retour à Kiev nous a permis d’apprécier la conduite des Ukrainiens le dimanche soir quand ils rentrent de weekend, sans doute la partie la plus dangereuse de la visite !
Départ pour l’*[EST](http://fr.wikipedia.org/wiki/Ukraine)* imminent. Cette fois je vais tenter de faire un peu plus de commentaires sur ce blog. N’ayant pas réussi à faire le récit du tour du monde à postériori j’ai fait l’acquisition d’un petit ordinateur de voyage pour décrire tout ça en temps réel 😉
Donc ce fut difficile mais nous voici enfin en possession de nos précieux visa Russes. Premier objectif Kiev (Ukraine) en partant de l’aéroport de Bâles-Mulhouse. Deuxième objectif pouvoir réserver un train pour Moscou le 2 novembre histoire de voir cousin Romain sortir de sa boite de conserve Marsienne puis réservation d’un billet de train pour Saint Petersbourg où nous prendrons l’avion pour revenir à Bâles.
This repository shows how to convert a complex VHDL design into a single, synthesizable, plain-Verilog module using GHDL's synthesis feature. — Permalink
Pour lister les boites à livres sur Colmar dans openstreet map : [out:json][timeout:25]; // Définir la zone autour de Colmar ( node["amenity"="public_bookcase"](http://48.044,7.311,48.116,7.398); way["amenity"="public_bookcase"](http://48.044,7.311,48.116,7.398); relation["amenity"="public_bookcase"](http://48.044,7.311,48.116,7.398); ); out body; >; out skel qt; `` — Permalink
Votre shell n'a pas la completion ni le rappel des commandes de l'historique ? Pas grave, avec rlwrap vous pouvez les ajouter sans rien modifier au programme. Exemple avec tclsh: $ rlwrap tclsh % puts "c'est fastidieux sans rappel de l'historique" c'est fastidieux sans rappel de l'historique %[flèche haut] % puts "c'est fastidieux sans rappel […]