Les limites à la croissance (dans un monde fini)

couverture du livre «the limits to growth»

En 1972 est sorti un livre qui fit scandale, «The limits to growth» (les limites à la croissance). Ce rapport écrit par quatre jeunes scientifique du MIT était le résultat de simulations informatiques réalisées sur l’avenir de l’humanité dans un monde fini. La question avait été posé un an plus tôt par le «club de rome» :

«Est-il possible d’avoir une Croissance Éternelle dans un monde aux ressources limitées ?»

La réponse fut clairement non, l’économie s’effondrera si l’on continu cette course aveugle à la Croissance.
Ce livre, traduit dans à peu près toutes les langues du monde fût un «best seller» à son époque.
Trop occupés à travailler pour accélérer cette croissance effrénée tout en élevant leurs enfants, mes grands-parents n’ont pas lu ce livre. Pas le temps de lire, la télé arrivait dans les foyers. Ils ont peut être lu quelques commentaires stupides de journalistes n’ayant pas lu le livre du genre «dans 30ans y aura plus de pétrole», mais rien pour les faire dévier de l’idéologie de la Croissance Éternelle.

Couverture du livre «beyond the limits»

En 1992, 20 ans plus tard, est paru une version mise à jour de ce livre: «Beyond the limits» (au delà des limites). 20 ans de données économique et écologique étaient venu confirmer le modèle simulé en 1972, dans notre course aveugle à la croissance nous avions dépassé les limites supportables, les stocks étaient sérieusement entamé nous étions en «overshoot». Ce livre ne fit pas scandale, il ne fut pas traduit en français. Trop occupé à travailler pour maintenir une illusion de croissance tout en élevant leurs enfants, mes parents n’ont pas lu ce livre (surtout qu’il était en anglais) préférant regarder la télé.

Couverture du livre «limits to growth»

En 2004, 30 ans plus tard, est sorti une version mise à jour «Limits to growth : The 30-Year Update» (les limites à la croissances : mise à jours de 30 ans) qui ne fait que confirmer et affiner les chiffres donnés dans les deux premier rapports. N’ayant pas d’enfant à m’occuper, et n’étant pas un fervent défenseur de la croissance, j’ai acheté le livre il y a quelques temps et je suis en train de le lire … puisque je n’ai pas la télé j’ai le temps !

Couverture de la version française de «limits to growth: 30-years update»

Le 24 Mai 2012 est sortie une version française de ce dernier rapport, donc ceux qui ne veulent pas lire l’anglais n’ont plus d’excuses, qu’ils jettent leur télé !

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Pour en finir avec la radiophobie

Introduction de l’article paru dans Fusion (gras ajouté) :

Nous publions l’article de Jerry Cuttler sur les effets des
faibles doses de radioactivité à un moment où notre pays est
de nouveau submergé par une vague de désinformation sur
les conséquences de l’accident de Tchernobyl. La situation
est ubuesque : l’ensemble de la communauté scientifique
mondiale s’est réunie pour dresser le bilan de Tchernobyl
et elle est parvenue à un document très complet publié
par l’UNSCEAR l’année dernière. Ce document fait état des
certitudes, des hypothèses envisageables et de celles qui
ne le sont pas. Parmi ces dernières, on ne constate aucune
augmentation des malformations à la naissance dans la
région de Tchernobyl.
De même, on ne constate aucune
augmentation des cancers de la thyroïde en dehors de
l’ex-Union soviétique
(et encore, pas chez les adultes), y
compris dans des pays assez proches, comme la Pologne
ou la Roumanie.

Et pourtant, aujourd’hui, on tente de reproduire une
affaire de sang contaminé à partir de rien. Des malades
du cancer de la thyroïde – maladie dont la prévalence
augmente régulièrement dans tous les pays occidentaux
depuis 1970 – portent plainte contre l’Etat français, en estimant que le passage du nuage radioactif de Tchernobyl
au-dessus de notre pays est à l’origine de leur cancer. Leur
plainte est appuyée par l’ensemble des médias français, qui
ont rarement été aussi unanimes dans leur négation de la
vérité.
Nous avions montré (voir Fusion n°64) dans quelle
mesure le soi-disant « mensonge de Tchernobyl » a avant
tout été un mensonge médiatique
.
Mais rien n’y fait. Malgré les protestations de la communauté médicale, la désinformation continue. Marc Teissier,
le président de France Télévision, a déjà été condamné à
deux reprises pour diffamation contre le professeur Pellerin.
A chaque fois, il a affirmé sa totale solidarité avec Noël
Mamère, également condamné dans cette affaire. Les deux
chaînes qu’il dirige, France 2 et France 3, continuent à diffuser des documentaires sensationnalistes sur Tchernobyl,
qui ne donnent presque jamais la parole aux scientifiques
compétents et qui reposent essentiellement sur des interviews avec des « experts indépendants » autoproclamés.
Lorsque la communauté scientifique s’en émeut, lorsque
sept sociétés savantes lui écrivent pour protester *, il les
traite avec le mépris d’un Goebbels
, dont il semble avoir
adopté la devise : un mensonge cent fois répété devient la
vérité
. Il se comporte comme un ministre de l’Information
des années 50, renvoyant avec arrogance les journalistes
venus l’interroger sur la torture en Algérie.

Il faut bien souligner que l’on a atteint ici une étape
supplémentaire de la désinformation. Avant, elle consistait
à mettre face à face un scientifique et un militant, dont le
seul gage de compétence était la « sincérité » supposée,
en laissant croire que la parole de l’un valait celle de l’autre.
Aujourd’hui, on procède en bâillonnant littéralement les représentants de la science, en ne laissant plus parler que
les seuls militants antinucléaires
. C’est parce qu’il y a un
tel déséquilibre des paroles que nous avons choisi de
publier dans son intégralité le communiqué de l’Académie
médecine au sujet des faibles doses et des conséquences
de Tchernobyl. C’est elle qui utilise le terme de désinformation, chose hautement inhabituelle dans son discours
généralement plus policé. Il est à souligner que ce communiqué a été adopté en séance plénière à l’unanimité.

Emmanuel Grenier

* Notamment la Société française de physique, la Société française de biophysique, la Société française de médecine nucléaire,
la Société française de Radiologie et le Centre Antoine Béclère
pour les relations internationales en radiobiologie

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Linux sockets

This is just a personnal note of documentation for socket types managed by linux. All sockets types are declared under the file include/linux/socket.h :

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Linux embarqué – Gilles Blanc

Couverture du livre

Ça y est ! Des années qu’on attendait ça, enfin un nouveau livre francophone sur Linux pour l’embarqué. On notera que le titre du livre est réellement original par rapport au «Linux embarqué» de Pierre Ficheux ;).

Ce livre aborde le domaine de l’embarqué sous Linux avec le point de vu d’un gestionnaire de projet. Les décisionnaires se porterons principalement sur la première partie qui discute de la philosophie du libre, des préjugés, des «business model», et surtout du point de vu du droit.
J’ai trouvé ce dernier point remarquablement bien traité avec les différents exemple de jurisprudence et certaines «affaires» expliquées comme celle de la freebox.

Les chapitres suivant sont moins digestes, l’auteur a visiblement souhaité traiter de tout ce qu’il connaissait dans le domaine de l’embarqué. Les nombreux liens internet donnés permettent d’approfondir chaque idées traitées mais ils rendent le texte compliqué à suivre, pourquoi ne pas avoir fait des renvois (bas de page, fin de chapitre, …) pour les liens ? Tout ceci donne un contenu compacte et difficile d’approche, mais plein de petits trucs intéressants à condition de faire l’effort d’aller voir les liens donnés. L’intérêt d’un «livre avec des pages» c’est de pouvoir le lire dans un train, une salle d’attente ou … dans des endroits où personne ne peut aller à votre place, ces endroits sont le plus généralement déconnecté du web et ne permettent pas d’aller voir les liens donnés.

Bref c’est un livre à posséder quand on travail dans ce domaine, car les livres francophones sont vraiment rare et il est intéressant d’avoir un point de vue «à jour» sur le sujet (le livre de Pierre Ficheux commence à dater). Je conseillerais d’ailleurs à tous nos clients (Chez Armadeus Systems) qui veulent développer un produit avec nos cartes (APF*) de lire la première partie de ce livre.
Mais l’intensité du texte et le trop plein de liens ne le rend pas très digeste hélas 🙁

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Pour la nouvelle année, une nouvelle carte ARMadeus : APF28

C’est une exclue martoni.fr;) ARMadeus doit sortir courant janvier une nouvelle carte low cost: l’APF28. Munie d’un processeur i.MX28 ARM de chez Freescale, l’objectif de cette carte est clairement le low-cost et la petite taille.


Pour atteindre ces objectifs de tailles et de prix (On murmure dans les couloirs que le prix serait d’une cinquantaine d’€ à l’unité) quelques concession ont du être faites. Contrairement à la tradition ARMadeus, cette carte ne possède pas de FPGA et la RAM n’est pas une low power (DDR2 classique).

Pour le reste les performances sont comparable à une APF27 :

  • Cœur ARM9 à 454MHz.
  • 128Mo de RAM
  • 256Mo de Flash
  • Ethernet
  • Bus CAN
  • ADC (un rapide et un lent six canaux)
  • lecteur SD
  • Connecteur écran LCD
  • 2xUSB host et un OTG
  • Debug par uart, réseau ou JTAG
  • I²C
  • SPI
  • Gestion de batterie intégré, alimentation par USB possible.
  • La quasi totalité des pin configurable en GPIO

Et bien sûr, notre distribution ARMadeus préférée avec
l’habituel Buildroot, U-Boot, et Linux (3.1) fonctionnel dès le déballage de la carte.
À coté de ses grandes sœurs, l’APF28 fait vraiment riquiqui :

En haut à gauche l’APF28 puis l’APF9328 qui
n’est plus produite aujourd’hui. En bas à gauche l’APF27
puis l’APF51 le monstre multimédia d’ARMadeus.

Notez qu’un effort est fait cette fois pour que la carte soit utilisable dès sont déballage et sans avoir à installer toute la chaîne de compilation sur son ordinateur. Notamment avec l’intégration par défaut de la console Python et de la bibliothèque AsDevices permettant de piloter la plupart des périphériques (ADC, DAC, I²C, SPI, PWM, …) présents sur la carte sans programmation et compilation compliquées.

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Санкт-Петербург

Après avoir commandé nos billets de train Moscou->Saint-Pétersbourg en classe placard finger-in-ze-nauze (On devient des pros, commander des billets de train en russe sans parler un mots de russe … Facile !) nous avons donc quitté Moscou pour rejoindre Saint-Pétersbourg par le train de nuit.

Quand il n’y a pas de frontière à passer, les trajets en train de nuit se passent vraiment bien, on ne voit pas les 7heures passer … puisqu’on dors 😉

Arrivée en gare de Saint-Pétersbourg, nous avions réservé une auberge de jeunesse juste en face de la gare : le Soul Kitchen Hostel. Je n’ai pas pratiqué énormément d’auberges dans ma vie, mais celle là fut vraiment la meilleurs que j’ai pu faire. Très bien située quand on arrive en train de Moscou, très bon marché (550 roubles la nuit) avec le petit déjeuner ! Et des tas de soirées à thèmes d’organisées, notamment deux soirées crêpes par semaine. Et de charmantes hôtesses ce qui ne gâche rien 😉
Si vous êtes du genre «auberge de jeunesse» avec un grand H, jetez vous sur cet Hostel en allant à Saint-Pétersbourg.

Saint-Pétersbourg est une ville époustouflante, elle n’a pas grand chose à voir avec Moscou. À Saint-Pétersbourg on entre véritablement dans l’Europe, de l’époque de l’empire des tsars.

C’est la quatrième ville d’Europe, qui fut construite à partir de rien sur un marécage à partir de 1703. Elle fut souvent la capitale de la Russie au détriment de Moscou, au grès des envies de ses dirigeants. Tous les parasites talqués de l’époque y ont fait construire leurs palais avec un mot d’ordre du Tsar : interdit de faire un bâtiment plus grand que son palais d’hiver. Cette altitude limite permet d’avoir une vue magnifique depuis la colonnade de la cathédrale St Isaac (qui elle est plus haute du coup) et permet d’avoir une vue imprenable sur toute la ville.

Saint-Pétersbourg est la ville natale de Poutine qui l’a consacrée «capitale des arts» de la Russie, puisqu’il ne pouvait pas transférer la capitale. C’est dans cette ville que l’on trouve l’ermitage, le plus grand musée du monde par son nombre d’œuvres, on appréciera la vasque en marbre de 19 tonnes qui ne passe pas les portes (le bâtiment à été construit autour) ainsi que les nombreuses salles de trône ultra décorée. C’est aussi une capitale de l’art contemporain, avec le fameux «pont d’la bite» que nous n’avons pas pu voir, visiblement l’administration c’est empressé de tout effacer 😉

Ceux qui auront été déçus de ne pas voir de monstres à Tchernobyl pourront se rattraper sur le musée d’anthropologie et d’ethnographie fondé en 1714 par Pierre Ier pour éduquer son peuple et le libérer des superstitions, ce qui fut un échec. Ce musée abrite une collection de fœtus difformes conservés dans le formol, si vous n’avez jamais vu de sirènes y en a.

Comme toute grandes villes soviétique, Saint-Pétersbourg possède bien sur aussi un musée de l’espace dans la forteresse Pierre-et-Paul (vraiment pas cher d’ailleurs 40 roubles) plein de moteurs de fusées.

Il est aussi possible de visiter un sous marin diesel/électrique soviétique de l’après guerre mouillant dans la volga juste à coté d’un énorme brise glace à voile !

Le retour chez les bouffeurs de spätzles s’est fait depuis l’aéroport poulkovo-2 qui est très mal foutu, et notre passage par Dusseldorf a permis à Lufthansa de perdre nos bagages.

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Moscou

Après avoir assisté à la fin de la mission Mars-500, nous avons passer un peu de temps dans Moscou pour visiter les sites touristiques typique.

Le Kremlin m’a semblé que moyennement intéressant, bien sur il est indispensable de le visiter quand on est à Moscou et les églises orthodoxes sont vraiment magnifiques. Mais au bout de la quatrième visite d’églises blindée d’icônes orthodoxes la lassitude commence à se faire ressentir.

Ce qui choque sur la place rouge, c’est sa taille. On s’attend à un truc bien plus grand, peut-être le mythe des défilés militaire soviétique que l’on a en tête démultiplie sa taille.

Sur la place rouge se trouve le tombeau de Lénine. L’entrée est gratuite mais la fouille est tellement poussée qu’il est presque indispensable de payer la consigne pour y laisser son téléphone ou son appareil photo à une dame qui a beaucoup de mal avec les nombre en anglais (three = 30 retenez-le parce que vous risquez de vous faire engueuler).
La visite du tombeau de Lénine est très bizarre, Un garde se trouve à chaque angle du couloir et indiques la direction en tendant le bras quand on arrive. Il est interdit de parler, il faut bien enlever les mains de ses poches et ne pas s’arrêter dans la salle du corps. La salle du corps est gardée par trois gardes.

Derrière le mausolée se trouves les tombes des grands hommes ayant contribué à l’empire soviétique, dont staline (hum) et surtout Korolev bien sur, le père de la conquête spatiale soviétique.

En parlant de conquête spatiale, LE musée qu’il est indispensable de faire est le musée de l’aéronautique et de l’espace situé au nord de Moscou, juste à coté du centre panrusse des expositions.
S’il faut retenir quelque chose de l’époque soviétique (qui soit positive) c’est bien la conquête spatiale, malgrés le fait que les soviétiques n’aient pas posé le pied sur la lune, ils on quand même envoyé le premier satellite artificiel, le premier être vivant, le premier homme dans l’espace. Ils ont parfaitement réussi l’envois de rovers sur la lune ont ramenés des échantillons lunaire sur terre (échantillons que l’on peut admirer dans tous des musées de l’espace soviétique comme celui de Jytomyr 😉 et je ne parle même pas de MIR et surtout de Soyouz qui est aujourd’hui le dernier lanceur disponible pour envoyer des humains en orbite terrestre.
Le musée de Moscou résume tout ça, et surtout une photo de l’équipage Mars-500 y est exposée 😉

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Ils ont marché sur Mars ! (et nous aussi ;)

Le but ultime de ce voyage en Ukraine/Russie était bien sur de venir voir l’«atterrissage» de la mission Mars 500 à Moscou.

Le module, voulu par Korolev pour simuler des expéditions sur Mars est situé au nord-ouest de Moscou à l’Institut de Problème Bio-Médicaux (IBMP).

C’est une maquette de vaisseau spatial situé dans un hangars et surmonté d’une pièce sensé simuler la surface marsienne (avec des led accrochés au plafond pour simuler les étoiles ;).

L’ESA organisait des navettes depuis le metropol hotel non loin de la place rouge, il nous a donc suffit de nous y rendre le matin pour être conduit sur place avec toute une tripoté de VIP et de journalistes allemands. Visiblement les allemands sont fan du projet car eux ils envoient des journalistes, je n’ai pas vu de journalistes français.

Dans l’attente de la sortie prévu à 14h, nous étions parqué dans une pièce à manger des petits fours avec toute la famille de Romain et Diego. À l’heure fatidique, je n’ai pas réussi à avoir une bonne place pour voir la porte s’ouvrir, je n’ai vu que ce que le monde entier à vu à la télé : le discours des cobayes devant un parterre de journaliste et de VIP.

Une fois sortie, impossible de leurs parler tout de suite, ils devaient subir une batterie de test médicaux sans entrer en contact avec le publique. Nous avons encore du attendre une bonne grosse heure. Le temps d’aller faire un petit tour sur la surface de mars voir les scaphandre et le rover.
Et nous avons enfin pu boire le champ’ avec Romain.
Pour le reste, tous se passe à la télé 😉

Nous avons pu le revoir le lendemain soir avec tout l’équipage pour trinquer à la réussite de la mission.

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Quitter Kiev

L’avantage de prendre un train de nuit, c’est qui la journée n’est pas «gachée» par le voyage. Nous avons donc eu encore du temps pour visiter quelques quartier de Kiev.

Nous avons eu encore un peu de temps pour visiter le musée de chernobyl, qui est très bien fait. Avec une maquette de la zone contaminée représentant les villes de Prypiat et de chernobyl. Une superbe maquette du réacteur numéro 4 en coupe avec animation lumineuse des circuits de refroidissement. De très nombreux document plus ou moins intéressant (visiblement les ukrainiens aiment bien exposer les costumes militaire et les différentes décoration). Un des clou un petit peu gore du musée est le fétus de cochon à 6 pattes.

On trouve aussi une série de borne multimédia visiblement financées par le Japon sur les mesures de la radioactivité des différentes communes évacuée de la zone. Mais j’ai des doutes sur ce qu’elles affichaient, en effet, pour prypiat, la borne indique une stagnation de la quantité de césium 137 depuis la catastrophe, ce qui n’est pas très logique vu que la demi-vie du césium137 est de ~30ans.

Un autre monument de mémoire intéressant et complètement à l’autre bout de la ville (près de lavra des catacombe) est le monument consacré au massacre orchestré par Staline et voulu par Lénine des Ukrainiens en 1932/33. Ce monument assez récent construit par Ioutchencho, assez bien entretenu représente une série d’objet de la vie courante de l’époque avec une dixaine de registre donnant les nom des personnes mortes de faim durant la famine.
Un monument à voir (autant que le musée de chernobyl) pour ce faire une idée de l’Ukraine et de son histoire.

Une fois toutes ces émotions passées, nous sommes parti pour prendre le train de nuit pour moscou. Il y a trois classes dans les trains de nuit russe:
– la «première» classe, composée de compartiment couchette doubles
– la classe «coupée» avec 4 couchettes par compartiment
– et la classe «placard» avec des compartiments ouverts et 6 places par compartiment.

Chaque classe à un rapport 2 dans le prix, 2000uah, 1000uah et 500uah. Histoire de vivre pleinement l’aventure nous avons donc choisi de voyager dans le placard 😉

Au final ce choix c’est révélé plutôt bon, puisque de toutes manières les couchettes sont strictement identique, la seule différence est finalement le monde qui dort ensemble.Enfin dormir … Même si le confort est tout à fait raisonnable pour un train (de ce que j’ai pu voir des trains de nuit français le train russe serait légèrement plus confortable) il faut compter avec le chauffage qui est relativement fort (j’ai beaucoup de mal quand il fait trop chaud) et le réveil deux fois dans la nuit pour la douane Ukrainienne ( la sortie) et la douane russe (l’entrée).
Notre visa d’«affaire» les as d’ailleurs relativement intrigué, ils ont du s’y mettre à trois pour comprendre en quoi deux barbues qui voyage en classe «placard» et qui ne parlent pas un mot de russe seraient des «homme d’affaire». Je ne parle pas le russe mais vu le nombre de fois où j’ai pu entendre le mot «visit» je pense qu’ils ont compris qu’on était pas des hommes d’affaire 😉 La raison de la visite les as quand même bloqué un bon quart d’heure, visiblement c’est pas usuelle de venir en Russie pour voir des gens sortir des boites de conserves 😉

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Житомир

Kiev est une grosse capitale, et Pripyat à très peu d’habitants humain. Pour se faire une véritable idée de l’Ukraine il est donc nécessaire de s’enfoncer un peu dans la campagne pour visiter une «petite» ville de province.

Le lonely planet indiquait une petite ville particulièrement intéressante, principalement pour son musée Korolev. Construit face à la maison du père des fusées soviétique, ce petit musée possède une collection de maquette de sonde russe. Notamment le rover Lunokhod-2, un orbiteur soyouz suspendu au plafond de la salle d’expo, des échantillons de poussières lunaire ramenés par la sonde en maquette juste à coté . Mais le clou du musée, à mon humble avis, c’est la capsule soyouz-27 originale exposée au milieu de la salle. La capsule est signée des deux cosmonaute de la mission et est exposée telle quel dans le musée. On peut la toucher !

Tout comme Prypiat, Jytomyr semble s’être arrêtée à la chute du mur, je n’ai vu aucun bâtiment dont la construction daterai d’après 90. Les habitations et autre bâtiment semble s’être figés à l’époque communiste. La grosse différence avec Prypiat, c’est que cette ville est encore bien vivante, les habitants (270 000) se déplacent toujours dans les vieux trolley-bus rouillés d’époque, les rues ne semblent plus entretenu et les façades tombent en lambeaux.

Outre le (petit) musée Korolev, la ville regorge de vieux monuments à la gloire des soviétiques, notamment une statue de Lenine, et un tank soviétique étrangement pointé sur la superbe église orthodoxe juste à coté.

Si je fait le parallèle avec Prypiat, c’est que certaine rues principales se ressemblent fortement, et surtout car on y trouve aussi un parc d’attraction qui semble abandonnée avec … exactement la même grande roue ! À croire qu’ils les produisaient en série pour toutes les villes d’Ukraine.

Le bus qui nous à permis de faire l’aller-retour à Jytomyr vallais aussi son pesant de cacahuète. Surtout parce qu’on est revenue vivant. Se sont des petit bus d’une 30aines de place qui partent de la gare routière quand ils sont plein ! Le bus emprunte l’immense autoroute kiev-jytomyr en conduisant à tombeau ouvert, et s’arrête régulièrement aux arrêts de bus (sur l’autoroute) quand quelqu’un lui fait signe et qu’il n’est pas plein. Si le bus est plein, tant pis pour lui.

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