Lancement imminent de la première fusée open source

L’objectif du projet danois « Copenhagen Suborbitals » est de construire une fusée capable de propulser un être humain dans l’espace via un vol « suborbital ». Le vol de type parabolique propulsera l’humain au-delà de la frontière spatiale de 100 km d’altitude.

Quel est donc l’intérêt de ce projet, si l’on sait envoyer des humains dans l’espace depuis longtemps ? La spécificité de ce projet est qu’il est réalisé par un groupe d’ingénieurs qui compte publier tous les plans de leur fusée pour que l’expérience puisse être reproduite aux quatre coins du monde. Tous les plans seront donc diffusés dans la limite des lois européennes sur l’exportation.

D’après l’historique que l’on trouve sur le site Internet, le projet a commencé il y a trois ans environ et fonctionne grâce à une campagne de dons annuelle. La première tentative de lancement avec un mannequin à bord en septembre 2010 fut annulée pour des problèmes techniques et reportée à début juin 2011.

Kristian Von Bengtson checking the cockpit before the crachs dummy goes in

Sputnik, la plate-forme flottante de lancement est désormais équipée de son lanceur Tycho Brahe et sera mise à l’eau le samedi 14 mai. La plate-forme va ensuite s’acheminer vers sa zone de lancement en mer dans la zone militaire ESD138/139.

La fenêtre de lancement est prévue entre le 1er et le 14 juin et le déroulement des opérations peut-être suivi sur la page de la campagne de tir 2011.

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Petit vol comtemplatif au Diedamskopf

Je l’avais mis sur Dailymotion mais j’avais oublié de le mettre ici, voila qui est fait.

Voici donc la vidéo d’un plouf sur la neige en Autriche cet hiver. Après avoir skié le matin, quoi de mieux que de s’envoyer en l’air 😉

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Développons les AMAP de l’électricité

Les AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) sont maintenant assez bien connues du grand public et très à la mode chez les bobos des villes.

Le principe est de financer à l’avance la production d’un fermier sur une saison.

Le consommateur reçoit régulièrement (une fois par semaine) un panier garnis de la production du moment. Si la récolte a été bonne, il faudra s’organiser pour stocker le surplus en faisant des bocaux, des confiture, etc. Si la récolte a été très mauvaise, le consommateur devra se résoudre à acheter des produits ailleurs sur le marché ou faire un régime 😉

De cette manière, le consommateur est réellement impliqué dans la production de nourriture, il comprend mieux la problématique de production, et adapte ses repas en fonction des saisons.

La plupart des dispositifs de production d’électricité renouvelable possèdent les caractéristiques suivantes :

  • Des frais de maintenances fixe: le coût de maintenance du dispositif est quasiment le même dans le temps quelle que soit la production.
  • Une production variable qui ne dépend pas du travail fourni. S’il y a du vent, une éolienne fourni de l’électricité, s’il n’y a pas de vent, elle n’en fournie pas. De même que les panneaux solaire avec l’électricité.
  • Une consommation en ressources naturelles qui ne dépend pas de sa production d’électricité, contrairement aux autres centrales électriques.

Qu’est-ce qui nous empêcherait alors d’imaginer un système où le consommateur s’abonne à une éolienne, un panneau solaire ou à un bouquet de panneaux solaire/éolienne. On peut aussi voir la problématique dans l’autre sens, une éolienne possède un certain nombre d’abonnés, idem pour un panneau solaire. Le consommateur paye un prix fixe par mois pour recevoir la production électrique de ces dispositifs. Toute l’électricité produite par les éoliennes/les panneaux solaire est donc «comprise dans le forfait». Si la production est insuffisante le surplus de consommation électrique est acheté sur le marché.

De cette manière, le consommateur a tout intérêt à limiter fortement sa consommation quand le vent tombe ou quand le ciel est couvert. Il doit également s’organiser pour consommer toute la production quand «ça produit». Une démocratisation de ce système permettrait de voir apparaître sur le marché tout un tas d’appareils électriques «intelligents» qui se déclencheraient en fonction de la production électrique du moment : chauffe eau, congélateur, box internet sur batterie, machine à laver à déclenchement retardée, …

Le consommateur a donc tout intérêt à «consommer renouvelable» s’il ne veut pas voir sa facture électrique exploser avec une consommation «hors forfait» acheté au prix fort sur le marché.

Cette organisation de la consommation électrique permettrait de gommer (partiellement ? Totalement ?) le gros défaut des énergies renouvelables : l’intermittence. Cette intermittence conduit aujourd’hui les producteurs d’électricités à compenser avec des centrales électriques polluantes à gaz ou à charbon (et même localement avec du diesel !). Bien sûr, on peut aussi compenser avec de l’hydro-électricité quand la géographie du pays le permet, mais c’est en général insuffisant (la Norvège le fait), dans le cas de la France, les ordre de grandeurs n’y sont pas du tout.

Comment ça peut marcher

Il n’existe aucun verrous technologique à cette idée, grâce à internet, il est tout à fait possible pour un opérateur électrique de superviser en temps réel la production de ses «centrales» sur un serveur informatique. L’abonné, au moyen d’un compteur «intelligent» de type «box internet» peut connaître en temps réel la production des «centrales» dont il est abonné, et l’opérateur connaît en temps réel la consommation de l’abonné.

En adaptant les installations électrique chez le consommateur, il est possible de faire communiquer différents appareil électrique avec la «box» pour qu’il puisse se déclencher en fonction de la production.

Bien sûr, pour qu’un tel système puisse réellement se démocratiser. Il est nécessaire de développer des protocoles de communication ouvert, de manière à ce que n’importe quel marque d’appareil électrique puissent communiquer avec la «box».

Quels sont les freins

Les tarifs de rachats des ERN sont trop élevés

Actuellement le rachat d’électricité renouvelable par EDF est fixé à un prix très élevé. Un producteur d’électricité renouvelable a tout intérêt à continuer de revendre cette électricité à EDF plutôt que de rentrer dans de tels systèmes.

La domotique n’est pas ouverte

Cela fait des dizaines d’années qu’on nous promet le développement de la «maison» intelligente, où tout peut être piloté automatiquement. Store électrique, chauffage, chauffe eau, portail, … le tout piloté par un ordinateur et déclenchable à distance. Mais rien ne vient, car les constructeurs d’appareil électrique ne sont pas capable de développer un vrai protocole ouvert permettant de faire communiquer tout ces appareils. Du coup chaque constructeur développe sont propre protocole fermé dans son coin, et les appareils de différentes marque ne peuvent discuter ensemble dans un même réseaux.

Big Brother

Pour établir une facture précise, l’opérateur de distribution d’électricité a besoin de d’enregistrer les données de consommation électrique en temps réel. Ainsi, en analysant cette base de données il peut établir quelle électricité consommée provenait de ses centrales renouvelable ou du marché. Mais en consultant cette base de données, l’opérateur peut aussi tout connaître des habitudes du foyer: à quelle heure les gens se lève, partent au travail, rentre du travail, s’ils sortent le soir, à quelle heure ils se couchent, … Bref cela peut rapidement se transformer en un terrifiant outil d’espionnage de l’habitude des gens.

C’est pas nouveau !

Je n’ai encore trouvé sur le net de tels système d’abonnement à une «centrale»
électrique renouvelable. Par contre on trouve des élément ressemblant à ce concept:

  • Smart Grid: l’idée exposée dans ce billet est en fait une déclinaison du concept de «smart grid» qui consiste à utiliser des réseaux informatiques pour optimiser la production et la consommation électrique
  • Voltalis: cette sociétés propose d’installer un boitier qui permet de couper la consommation de gros appareil électrique de la maison et elle revend cette économie à RTE pour alléger le réseaux.

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Le printemps vient vraiment tôt cette année ;)

Allez encore un petit vol du Siebach, impossible de décoller du Treh cette fois à cause du vent.

 

Et une bonne gueule de con en prime à la fin 😉



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Sous l’aile du plaisir

Voici un petit reportage très intéressant sur les débuts du parapente dans les Alpes. Même si vous n’êtes pas intéressé par le parapente, le reportage vaut le détour, au moins pour la mode très fluo des équipement et des vêtements 😉

Notez aussi le matériels électronique utilisé pour les cockpit, je ne connaissais pas le «renifleur de thermique».

http://www.ina.fr/video/CAC02013198/dossier-sous-l-aile-du-plaisir.fr.html

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C’est l’printemps

Bon vu que c’est le printemps, c’est le moment de ressortir la ficelle à rosbif pour faire sécher le drap fluo 😉

On sent bien la rouille de l’hiver quand même, l’aterro est vraiment hasardeux. Le soleil est particulièrement bas aussi.

Ça a aussi été l’occasion de tester le fameux Tram-Train entre Mulhouse et thann, qui est vraiment pas mal finalement. Avec un trajet toutes les heures le dimanche pour 4,2€ l’aller/retour, ça donne vraiment envie de jetter sa bagnole à la poubelle, s’il ne nous menait pas qu’en fond de vallée.

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Le pouce d’or

vu sur CS :

Tous les ans, début Novembre, des aventuriers se rassemblent pour participer à la plus grande course d’autostop en France : Le Pouce d’Or.

Les règles sont simples:
Vous partez de Nantes en binôme samedi matin le 6 Novembre à 9h00. Vous n’auriez qu’un seul objectif dans la tête: allez loin. Très loin. Mais aussi de revenir dans les 47 heures. Car lundi matin à 8h00 la course sera fini.
L’endroit le plus éloigné où vous étiez compte pour le classement (calcul de la distance par mappy). Chaque heure de retard sera pénalisée avec un malus de 100 km. Des binômes fille/fille sont interdits. Un gilet jaune par personne est obligatoire.

Cette légendaire course d’autostop est organisée tous les ans par des étudiants de l’Ecole Centrale de Nantes. Après une forte croissance du taux de participation au sein de l’école même (92 participants en 2009) nous ouvrirons cette année l’événément à tout le monde.
Un week end de voyage, de rencontres, d’aventures, de galères, de folies vous attend. Une compétition de stop où le but n’est pas tant de gagner mais de découvrir ou faire découvrir l’autostop tout en se créant tout un tas de souvenirs.

Des renseignements supplémentaires ainsi que la page d’inscription se trouvent sur le site officiel : http://poucedor.free.fr

S’il-vous-plaît, inscrivez vous ici sur cs ET sur le site officiel.

Débutant ou stoppeur professionel, peu importe, ce weekend est fait pour vous! Arriverez vous à battre le record de l’année dernière (Munich, 1211km) ? Ou même le record de la golden list (Linz, 1410km) ? Relevez le défi et sortez vous les pouces!

Rendez-vous samedi matin à 8h20 sur le parking de la
Résidence Max Schmitt
32, Route de la Jonelière
44300 Nantes
(Arrêt de tram ligne 2 « Ecole Centrale/Audencia »)

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Tabulation code C et driver linux

Rhaa les tabulations, voici un problème qui est vraiment prise de tête quand on code différents logicields en même temps. Selon les règles de codage les tabulations sont interdites et doivent être remplacées par 2, 4 ou 8 espaces, dans d’autres projets les espaces sont quasiment interdit et tous les espacements doivent être fait avec des tabulations, il faut du coup régler sont éditeur de texte pour afficher les tabulations avec 4 espaces ou 8 espaces, …

Le tout toujours codé dans le même langage (C) bien sûr, donc difficile de régler sont éditeur pour s’adapter en fonction du projet.

C’est particulièrement le cas dans le projet ARMadeus, puisque les applications ne doivent pas comporter de tabulation et tous les décalages doivent être fait avec 4 espaces. Alors que le code Kernel (Linux donc en C) condamne presque les espaces et ne doit comporter que des tabulations affichées avec 8 espaces dans l’éditeur de texte.

Heureusement avec vim il y a moyen de s’en sortir avec un petit truc sachant que tous fichier C se rapportant au Kernel dans le projet ARmadeus est toujours contenu dans un répertoire /linux. Le code source officiel linux est dans un répertoire du type :

buildroot/project_build_armv4t/apf9328/linux-2.6.29.6/drivers/*

Alors que le code des drivers kernel spécifique au projet ARMadeus sont dans un répertoire du type :

target/linux/modules/

On a de forte «chance» pour que le code se rapportant à une application ne soit pas contenu dans un répertoire commençant par /linux. Par exemple, la librairie as_devices se trouve dans le répertoire :

target/packages/as_devices/c/

Qui ne contient pas /linux. Il suffit donc de regarder si le mot /linux se trouve dans le PATH au moment de l’ouverture du fichier pour adapter les tabulations correctement. Ce qui peut être fait en ajoutant quelque lignes à son fichier .vimrc :


function ARMadeusCodingRules()
" tab with space
set tabstop=4
set softtabstop=4
set shiftwidth=4
set smarttab
set expandtab
endfunction

function Kernel()
:set tabstop=8
:set softtabstop=8
:set shiftwidth=8
:set nosmarttab
:set noexpandtab
endfunction

function SetKernelIndent()
let filepath = expand( « %:p » )
if match(filepath, »\/linux ») != -1
 » if subdirectory contain /linux* then indent Kernel
:call Kernel()
else
 » else ARMadeus coding rules
:call ARMadeusCodingRules()
endif
endfunction

Voila de quoi éviter bien des prises de tête au moment des commits de code avec le responsable du projet 😉

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Plouf, plouf la vie parfois fait plouf

J’ai profité de mes deux premiers «plouf» avec ma voile pour faire des tracés GPS de mes vols. Après quelques petites retouches du tracé avec Viking, voici le rendu de mes deux vols du 6 juin.

Premier vol : Fond de carte venant d'open street map, on voit qu'il reste du travail cartographique 😉

Ma voile est une Koyot 26, alors évidemment je n’ai pas pu m’empêcher de faire quelques stat sur le vol pour vérifier la finesse ainsi que le taux de chute :

Taux de chute du premier vol en m/s (en bleu valeur instantanée, en vert valeur lissée sur 10 points)

Ce qui est remarquable dans ce premier vol, c’est que le taux de chute est plus élevé dans la première partie du vol, quand je suis au dessus des arbres. Mais bon, c’est peut être plus une erreur de pilotage qu’un phénomène aérologique en fait, j’étais plus sur les freins parce que poussé par le vent 😉

Sinon pour la finesse, je suis très loin de la finesse annoncé par le constructeur (8.4) :

Finesse du premier vol, un vrai fer à repasser !

Avec une finesse max de 7 durant le vol on est relativement loin des 8.4 théorique 😉

Pour le second vol, j’ai aussi fait quelques stats.

Second vol

Le taux de chute est cette fois bien meilleurs.

taux de chute du second vol (m/s)

Et cette fois on se rapproche de la finesse théorique (me serais-je pris une bulle ?)

Finesse du second vol

Le premier vol a permi de parcourir une distance de 4,495km en 8minutes et le second de 4,75 km en 9minutes. Très lente progression.

Voila à quoi je passe mes dimanches quand ça ne vol pas 😉

Voici le bout de script python qui m’a permis de tracer les graphes pour ceux que ça amuserait .

Sinon pour le titre de l’article, c’est une chanson des Wriggles.

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Cocorico IPE

J’avais déjà parlé de l’indice de développement durable conçu par le WWF pour identifier les pays qui ont réussi à concilier bien être humain et soutenabilité écologique. Hé bien l’université de Yale a conçu un autre indice : l’Index de Performance Environnementale.

Cet indice classe les pays du monde selon 10 critères répartis en deux grands axes : La vitalité des écosystèmes (Ecosystem vitality) et la qualité de vie environnementale du pays (Environmental Health). Cet indice est tout à fait intéressant car il va complètement à rebours des dogmes de l’écologisme. En effet alors que l’écologisme tend à déifier le «naturel», et à diaboliser la science et la technologie, ce classement donne une bonne place aux pays ayant fait le choix de technologies blasphématoire comme l’énergie nucléaire ou comme la grande hydraulique pour bannir l’énergie fossile de leurs production électrique.

De plus on remarque que les pays les moins bien classé ne sont pas les «gros pollueur» de la planète comme l’europe, les US ou la chine. Mais plutôt les pays où la population meure de l’environnement. Des pays où l’on empoisonne pas l’eau au chlore pour la rendre potable et éviter ainsi la transmission de dangereuses maladie comme le choléra. Des pays où l’on n’utilise peu de pesticide pour éliminer les moustiques anophèles vecteur du paludisme.

Ah oui aussi. —hormis la France — remarquez kamarade qui l’on retrouve encore dans le top10 de ce classement 😉

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