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Y’en a mare de toutes ces voitures qui pullulent partout dans nos rues et nos campagnes. On ne se sent plus en sécurité avec cette technologie qui fricote largement avec les fabricants d’armes. Au moins avec le vélo je suis sur d’être du coté de la paix, personne ne fait la guerre à vélo n’est-ce pas ?
Et bien non, rien de plus faux !
Le vélo a de tout temps été utilisé par les armées du monde entier, tout le monde se souvient des bicyclettes débarquées en Normandie dans «le jour le plus long». La bicyclette est un excellent remplaçant du cheval mais sans les inconvénients : plus léger, prend peu de place, pas besoin de carburant, pas cher et très résilient. Tout ça, l’armée Japonaise fanatisée l’avait bien compris.
La BD «La bicyclette» parle de la conquête de Singapour par des bataillons japonais à vélo. Le vélo est le héro central de cette BD.
Et tout l’équipement de la bicyclette est mis en valeur dans un contexte de guerre avec la lampe qui éblouie l’ennemi, le cadre qui sert d’épée et de projectile. Même la sonnette permet de divertir l’adversaire pour l’attaquer d’un autre endroit.
Bref, pas très reluisant pour la bicyclette, mais un angle méconnu et intéressant de son usage.
L’histoire parle d’un enfant orphelin de Singapour qui apprend à faire du vélo grâce à un soldat japonais qui le prend sous son aile. On découvre ainsi une histoire peu connue de la seconde guerre mondiale en Asie.
La BD est intéressante car elle parle d’un sujet peu traité en histoire à l’école. Le dessin est cependant assez peu expressif et le mouvement des personnage est plutôt poussif.
C’est un livre à emprunter à la bibliothèque de Colmar, mais pas forcément un livre à avoir sur ses étagères.