Ce soir dans ma boite aux lettres j’ai eu le plaisir d’y découvrir un kit de développement du premier eFPGA opensource : le CLEAR.
Attention, on ne parle pas ici d’un simple FPGA qui aurait sa chaîne de développement libérée comme nous commençons à en trouver quelques un sur le marché aujourd’hui.
Non, ici c’est le silicium même qui a été conçu au moyen d’outils open sources. La gravure même des transistors.
Alors certes, il ne possède que 64 CLB et est gravé en 130 nm. Mais cela valide tout de même le sérieux du projet openFPGA.
Maintenant que le FPGA est libéré, une question se pose à propos de ce blog : Doit il continuer ? 😉
Ho mais je me rend compte que je n’avais encore rien écrit sur la carte ULX3S commandée l’été dernier. Il faut dire que les délais d’approvisionnement étant ce qu’ils sont aujourd’hui la carte a tout de même mis presque six mois à arriver. J’ai donc eu tout le temps de passer à autre chose.
Donc oui, après m’être posé la question, j’ai opté pour l’ULX3S au détriment de l’orangecrab. La carte, conçue par le Hackerspace Radiona de Zagreb (croatie) arrive dans un petit carton muni de quelques accessoire «pmod» pour ajouter un second port HDMI, des USB et autres header he10.
La carte a tout ce qu’il faut pour faire une console de jeux 🙂 Mais pour le moment, on va surtout s’intéresser à la sortie HDMI, après avoir déballé la bête.
Mise en route
Un guide de mise en route est donné sur le github officiel. Pour démarrer la carte il suffit de brancher l’ordinateur sur l’usb de gauche.
Ce qui a pour effet d’allumer quelques leds de toutes les couleurs
et de monter un driver tty sur le pc host :
$ dmesg
[1956889.190788] usb 1-1.1.2: new full-speed USB device number 16 using xhci_hcd
[1956889.300502] usb 1-1.1.2: New USB device found, idVendor=0403, idProduct=6015, bcdDevice=10.00
[1956889.300504] usb 1-1.1.2: New USB device strings: Mfr=1, Product=2, SerialNumber=3
[1956889.300506] usb 1-1.1.2: Product: ULX3S FPGA 85K v3.0.8
[1956889.300507] usb 1-1.1.2: Manufacturer: FER-RADIONA-EMARD
[1956889.300508] usb 1-1.1.2: SerialNumber: E20000
[1956889.308375] ftdi_sio 1-1.1.2:1.0: FTDI USB Serial Device converter detected
[1956889.308401] usb 1-1.1.2: Detected FT-X
[1956889.308597] usb 1-1.1.2: FTDI USB Serial Device converter now attached to ttyUSB0
N’oublions pas que le FPGA est un ECP5, il y a donc tous les outils opensource disponibles pour développer avec. De plus, radiona fournie la toolchain précompilé pour la carte, il n’y a plus qu’à la télécharger et l’installer comme expliqué dans le manuel (424Mo pour un pc x64).
$ cd /opt/
$ mkdir ulx3s
$ cd ulx3s/
$ wget https://github.com/YosysHQ/oss-cad-suite-build/releases/download/2022-03-17/oss-cad-suite-linux-x64-20220317.tgz
$ tar xf oss-cad-suite-linux-x64-20220317.tgz
Si on veut faire clignoter vite vite vite, dans relancer de synthèse on peut tout simplement cloner le projet «blink» et télécharger le bitstream. À titre personnel je préfère utiliser openFPGALoader (avant même d’en tester un autre ;).
$ cd /opt/ulx3s
$ git clone https://github.com/ulx3s/blink.git
$ cd blink/
$ tree
.
├── blink_12f.bit
├── blink_45f.bit
├── blink_85f.bit
├── blinky.v
├── blinky.ys
├── LICENSE
├── Makefile
├── README.md
└── ulx3s_v20.lpf
0 directories, 9 files
$ openFPGALoader -bulx3s blink_85f.bit
Jtag probe limited to 3MHz
Jtag frequency : requested 6000000Hz -> real 3000000Hz
ret 0
Open file: DONE
Parse file: DONE
Enable configuration: DONE
SRAM erase: DONE
Loading: [==================================================] 100.00%
Done
Disable configuration: DONE
Le résultat n’est pas une LED qui clignote, mais 6 LEDs multicolors qui clignotent (qui compte en binaire).
Le projet blink fourni un makefile pour reconstruire le bitstream si l’on veut tester la toolchain :
$ export PATH=/opt/ulx3s/oss-cad-suite/:$PATH
$ make ulx3s.bit
$ openFPGALoader -bulx3s ulx3s.bit
Et voila \o/, c’est tout pour la prise en main !
La suite
La suite va consister à adapter le projet HdmiCore pour la sortie HDMI de la carte.
Ça y est, le colis contenant la carte de développement Tang Nano 9k est arrivé. Contrairement à la TangNano4k je ne l’ai pas reçue rapidement, il a fallu attendre environ deux mois. Mais elle est bien là maintenant.
La petite carte, muni d’un littlebee GW1NR-LV9 est tout de même plus grande que les petites sœur. Cette carte est plus «grande» que la 4k mais elle possède autant de PSRAM (64Mbits) et ne possède pas de cœur ARM. La carte possède cependant plus de LUT.
La fiche descriptive d’aliexpress propose un tableau comparatif des trois cartes disponible pour environ $15.
Au branchement, les deux UART du BL702 apparaissent :
[1874406.879770] usb 1-1.1.3: new full-speed USB device number 96 using xhci_hcd
[1874406.980305] usb 1-1.1.3: not running at top speed; connect to a high speed hub
[1874406.981788] usb 1-1.1.3: New USB device found, idVendor=0403, idProduct=6010, bcdDevice= 5.00
[1874406.981794] usb 1-1.1.3: New USB device strings: Mfr=1, Product=2, SerialNumber=3
[1874406.981797] usb 1-1.1.3: Product: JTAG Debugger
[1874406.981800] usb 1-1.1.3: Manufacturer: SIPEED
[1874406.981803] usb 1-1.1.3: SerialNumber: FactoryAIOT Pro
[1874406.991536] ftdi_sio 1-1.1.3:1.0: FTDI USB Serial Device converter detected
[1874406.991586] usb 1-1.1.3: Detected FT2232C
[1874406.992995] usb 1-1.1.3: FTDI USB Serial Device converter now attached to ttyUSB0
[1874406.993170] ftdi_sio 1-1.1.3:1.1: FTDI USB Serial Device converter detected
[1874406.993213] usb 1-1.1.3: Detected FT2232C
[1874406.993538] usb 1-1.1.3: FTDI USB Serial Device converter now attached to ttyUSB1
Et les 6 LED rouges clignotent en même temps.
Le part number du FPGA est GW1NR-LV9QN88PC6/I5 et peut être sélectionné pour la synthèse et le placement-routage avec le logiciel de gowin version 1.9.8.03.
openFPGALoader est un utilitaire en ligne de commande, écrit en C++ et sous licence Apache 2.0. Il permet de configurer des FPGA de toutes marques. L’objectif du projet est de pouvoir prendre en charge tous les FPGA du marché ainsi que tous les adaptateurs et sondes de configuration.
Pour développer sur un FPGA, nous avons besoin d’un ensemble de logiciels et de formats spécifiques. La chaîne de développement sur FPGA peut se résumer par la figure ci-dessous:
L’architecture du composant est décrite dans un langage de description (HDL pour Hardware Description Language) matériel. Cette description est convertie en un schéma électronique (Netlist) par un procédé appelé «synthèse». Les composants de la Netlist sont ensuite placés dans la matrice du FPGA (placement) puis connectés ensemble (Routage) pour former le composant décrit au début. Toutes ces informations sont ensuite décrites dans un fichier de configuration appelé bitstream (propriétaire). Et enfin, le fichier est transféré au FPGA pour le configurer.
À l’origine, toutes ces opérations sont réalisées par des logiciels privateurs, et les formats sont verrouillés. Quand on parle de libération des FPGA on aimerait bien sûr que toute la chaîne puisse être réalisée avec des logiciels libres et des formats ouverts. Mais le point le plus bloquant évoqué est souvent le format du bitstream, qui est LE maillon le plus critique de la chaîne jalousement gardé secret par (presque) tous.
Toutes ces étapes ont désormais des projets open source qui sont suffisamment avancés pour pouvoir développer sur FPGA librement. À condition de bien choisir le modèle.
Chargement du bitstream ou « configuration »
On en oublie souvent la dernière étape consistant à télécharger le bitstream dans le FPGA. Pourtant cette étape est également dépendante du constructeur qui propose l’adaptateur à vil prix (souvent une sonde USB-JTAG). Et le logiciel est en général intégré au lourd IDE du constructeur (binaire x86) qu’il n’est pas toujours facile de configurer sur sa distribution Linux et encore moins sur une architecture exotique (raspberryPi, Risc-V, …).
Le dessein d’openFPGALoader est donc d’être « l’anneau pour les programmer tous ». Pour cela il faut :
prendre en charge les différentes sondes de programmation du marché. La documentation indique les 14 (familles de) sondes qui le sont déjà.
gérer également les différentes cartes électroniques intégrant les FPGA ainsi que les différents modes de configuration (RAM de configuration, EEPROM maître/esclave, Flash, EEPROM interne…).
Avec cette version 0.6.0, le logiciel peut être considéré comme mature. C’est tellement devenu une référence qu’il est même intégré dans quelques distributions Linux, dans buildroot. Le logiciel fonctionne également sur Mac et Windows avec cependant plus de problème du fait du passage par le pilote usb zadig.
C’est aujourd’hui un automatisme pour configurer un FPGA, de le tester d’abord avec openFPGALoader. Avant même d’utiliser l’outil constructeur. Le logiciel apporte un confort d’utilisation et de configuration qui n’a rien à envier aux autres.
Quelques exemples
Pour illustrer, un peu l’utilisation d’openFPGALoader, supposons que nous ayons notre bitstream permettant de faire clignoter la led de la carte Tang Nano 4K. L’avantage de cette carte est que l’adaptateur de programmation est inclus et que tout passe par le même port USB. Une fois la carte branchée on peut commencer par détecter le FPGA avec --detect :
$ openFPGALoader --detect
write to ram
Jtag frequency : requested 6.00MHz -> real 6.00MHz
index 0:
idcode 0x100981b
manufacturer Gowin
family GW1NSR
model GW1NSR-4C
irlength 8
Le format de bitstream pour les gowin possède l’extension fs, on peut le configurer directement en donnant simplement le nom du fichier en argument :
$ openFPGALoader led_test/project/impl/pnr/led_test.fs
write to ram
Jtag frequency : requested 6.00MHz -> real 6.00MHz
Parse file Parse led_test/project/impl/pnr/led_test.fs:
Done
DONE
Jtag frequency : requested 2.50MHz -> real 2.00MHz
erase SRAM Done
Flash SRAM: [==================================================] 100.00%
Done
SRAM Flash: Success
Et si le bitstream nous satisfait on l’écrira dans la mémoire « flash » avec l’option -f pour qu’il se reconfigure à chaque allumage.
$ openFPGALoader ide/gbhdmi/impl/pnr/gbhdmi.fs -f
write to flash
Jtag frequency : requested 6.00MHz -> real 6.00MHz
Parse file Parse ide/gbhdmi/impl/pnr/gbhdmi.fs:
Done
DONE
Jtag frequency : requested 2.50MHz -> real 2.00MHz
erase SRAM Done
erase Flash Done
write Flash: [==================================================] 100.00%
Done
CRC check: Success
Les fichiers de configuration à télécharger dans le FPGA peuvent être assez volumineux pour certain gros FPGA. Les sondes de configuration n’étant pas toujours très rapide, il est intéressant de pouvoir envoyer le bitstream compressé. Cette option est bien sûr supporté par openFPGALoader.
Plutôt que de prendre le nom du fichier bitstream en argument, il est également possible de récupérer un «flux» sur l’entrée standard:
Méthode très pratique si l’on souhaite configurer son FPGA via le réseau par exemple:
# Carte connectée au FPGA
nc -lp port | openFPGALoader --file-type xxx [option
# Ordinateur distant
nc -q 0 host port < /path/to/bitstream.ext
Et si vous trouvez que cette dépêche manque (scandaleusement) de TapTempo, sachez qu’openFPGALoader fonctionne très bien sur le FPGA ECP5 présent sur la carte colorlight pour y configurer le bitstream TapTempo en VHDL :
À l’heure où cette dépêche est mise sous presse, openFPGALoader a sorti une version mineure 0.6.1 (principalement pour réduire le nombre d’« assets » dans l’archive.
openFPGALoader est maintenant bien installé dans la constellation des logiciels libres pour développer sur FPGA. Même s’il n’a pas encore atteint la version 1.0, il est désormais tout à fait mature pour une utilisation en « production ». Il méritait bien une dépêche sur LinuxFR.
GHDL est un logiciel écrit en ADA permettant de faire l’analyse, la compilation, la simulation ainsi que la synthèse du VHDL. Le VHDL, quant à lui, est un langage de description matériel très utilisé dans le développement sur FPGA ou ASIC. À l’origine, GHDL est un « side-project » de Tristan Gingold lui permettant de se faire la main avec ADA.
GHDL est devenu l’outil indispensable pour faire de la simulation VHDL aujourd’hui. Après presque 20 ans de développement, voici que sort en version 1.0.0 le logiciel de simulation VHDL nommé GHDL. En prime, GHDL s’offre un nouveau logo:
Peu d’informations ont filtré sur cette sortie pour le moment. On peut soupçonner que ce soit une sortie anniversaire pour marquer les 20 ans du logiciel. Il n’en reste pas moins que GHDL est devenu un maillon indispensable dans l’écosystème opensource du monde FPGA et des ASIC.
Cette version 1.0.0 supporte désormais complètement les standards 1987, 1993 et 2002 du langage défini par l’IEEE. Le support de VHDL 2008 est noté comme partiel pour le moment.
Depuis quelques années, le développement du projet s’est accéléré et supporte de mieux en mieux les projets tierces comme Yosys bien sûr mais également CocoTB pour les testbenchs écrit en Python ainsi que les standards de vérification comme UVVM, OSVVM, VUnit issues du standard d’accelera.
Un support partiel d’un langage de PSL (Properties Specification Language) est également inclus. Il permet de décrire les propriétés du système pour faire de la vérification formelle.
Et surtout, il est possible de faire de la Synthèse. Certes, l’extension ghdl-yosys-plugin est encore en développement, mais l’exemple TapTempo l’a montré : Il est tout à fait possible de faire de la synthèse VHDL avec.
Cette version mature est surtout une occasion de mettre en valeur cet outil indispensable dans le monde du développement numérique (gateware).
Pour configurer les différentes connexions des blocs de logiques contenus dans un FPGA il faut lui fournir un fichier de configuration appelé «bitstream». Quand on parle de libération des FPGA, on pense principalement à la publication de ces spécifications . Jusqu’à présent, cette « libération » s’est faite, pour une poignée de FPGA (majoritairement Lattice), par ingénierie inverse. Donc jamais à l’initiative du constructeur, ce dernier n’ayant même pas toujours connaissance de projet d’ingénierie inverse à destination de ses produits. Et il faut aller fouiller dans d’obscurs fils Twitter et autre forums de bidouilleurs pour les découvrir.
Mais la libération s’accélère, et une petite société peu connue dans le monde du FPGA vient de lancer un produit basé sur des outils opensource pour le développement : l’EOS S3.
Comme on peut le voir dans le diagramme bloc ci-dessous, le produit est en fait un microcontrôleur Cortex-M4 qui possède une zone périphérique «de FPGA» appelé eFPGA.
La société Quicklogic a considéré que développer des logiciels de synthèse et de placement routage n’était pas son métier. Elle s’est donc « contenté » de l’adapter aux logiciels open source de la suite symbiflow.
Pour la première fois dans l’histoire des FPGA, nous avons donc une société qui affirme documenter son « bitstream » et qui propose des outils libres pour le développement. C’est un événement que beaucoup attendaient depuis des dizaines d’années !
Bon le (tout petit) FPGA ne concerne qu’une partie du composant. Mais c’est un bon début, et l’utilisation de logiciels libres reste la philosophie de la société pour le développement de ce produit. Comme dit dans les avantages de la fiche marketing du kit de développement :
« No more multi Gigabyte software installs, no more of the hassles associated with proprietary tools, no more vendor-specific hardware incompatible with the industry. »
eFPGA
La datasheet nous dit que la partie FPGA (celle qui nous intéresse ici) est composée de :
891 cellules logiques
8 blocs de RAM double ports de 8Kbits
2 multiplieurs câblés de 32×32 bits
32 I/O configurables
Alors certes, on est très très bas dans la gamme des FPGA du marché. Mais on peut déjà envisager faire des petites choses intéressantes avec. Surtout qu’il n’y a pas que le FPGA dans ce microcontrôleur.
Kit de développement QuickFeather
Le kit est encore en phase de lancement, même s’il semble que certaines développeuses aient déjà reçu la carte pour faire des tests. Le tarif de $50 n’est pas prohibitif pour en envisager l’acquisition à des fin de tests. Les frais de port de $80 par contre posent problème, surtout s’il faut ajouter des frais de douane.
Bref, ça n’est pas du vaporware puisque les composants existent, mais il est pour l’instant difficile d’en dire plus concernant les outils. Dans tous les cas une nouvelle très rafraîchissante, et une accélération de la libération des FPGA qui fait plaisir !
[Édition le 17 juin 2020]
L’entreprise qui est derrière ce nouveau produit est Antmicro. Une entreprise qui fait de la conception FPGA/ASIC à base de logiciel libre. Il semble également qu’ils aient été aidé par google.
Deux cartes à base d’ECP5 ont été lancée coup sur coup le même weekend pour fêter le début du confinement : OrangeCrab et ULX3S. Ces deux cartes sont accessibles via un financement participatif, l’une avec groupsget et l’autre avec crowdsupply. Les deux cartes supportent à 100% toute la chaine de développement open source Yosys + NextPnR + Trellis.
Et les deux sont proposées au même prix de départ : $99. Vu qu’elles sont toutes les deux à base d’ECP5 et au même prix voyons voir un peu ce qu’elles ont dans le ventre.
OrangeCrab, de la DDR3 sur batterie.
Ce qui frappe avec l’OrangeCrab c’est sa capacité mémoire avec un chip DDR3 de 1Gbits. C’est également une toute petite carte qui tiens presque sur le doigt (à condition de choisir le bon).
Et elle possède un connecteur de batterie permettant de la rendre autonome et «portable».
Le détails des caractéristiques est donné sur le site :
24kLut
1008 Kb –de blocs RAM
194 Kb – RAM Distribuée
28 – 18×18 Multiplieurs
PLLs: 2
oscillateur interne
1Gbits DDR
Full-speed (12Mbit) USB avec connection direct sur le FPGA
128Mbit QSPI de mémoire FLASH
Connecteur MicroSD
SAR ADC, external RC / input comparateur
Système de gestion de batterie
ULX3S la console de jeux à base de FPGA
L’ULX3S est nettement plus grosse que l’OrangeCrab sur beaucoup de points. Sur le nombre de composants ajoutés déjà. Puisque l’on peut noter la présence d’un connecteur microSD, de 8 leds, d’un port USB connecté au FPGA via un convertisseur FTDI plus un USB connecté en direct, d’un module Wifi/Bt, d’un port vidéo GPDI d’une sortie audio, de 6 boutons, de …. mais dites donc ne serait-ce pas là tous les élements nécessaire pour faire une console de jeu ?!
Par contre, la version à 99$ démarre avec le plus petit FPGA de la gamme, le ECP5 12F, deux fois plus petit que celui de l’OrangeCrab. Il est cependant possible d’acquérir la carte avec des FPGA (nettement) plus gros comme le 45F (135$) et le 85F (155$).
Mais même avec le 12F, l’équipement de cette ULX3S tel que copié/collé ci-dessous reste impressionnant:
FPGA: Lattice ECP5
LFE5U-85F-6BG381C (84 K LUT)
LFE5U-45F-6BG381C (44 K LUT)
LFE5U-12F-6BG381C (12 K LUT)
USB: FTDI FT231XS (500 kbit JTAG and 3 Mbit USB-serial)
GPIO: 56 pins (28 differential pairs), PMOD-friendly with power out 3.3 V at 1 A or 2.5 V at 1.5 A
RAM: 32 MB SDRAM 166 MHz
Flash: 4-16 MB Quad-SPI Flash for FPGA config and user data storage
Mass Storage: Micro-SD slot
LEDs: 11 (8 user LEDs, 2 USB LEDs, 1 Wi-Fi LED)
Buttons: 7 (4 direction, 2 fire, 1 power button)
Audio: 3.5 mm jack with 4 contacts (analog stereo + digital audio or composite video)
Video: Digital video (GPDI General-Purpose Differential Interface) with 3.3 V to 5 V I²C bidirectional level shifter
Display: Placeholder for 0.96″ SPI COLOR OLED SSD1331
Wi-Fi & Bluetooth: ESP32-WROOM-32 supports a standalone JTAG web interface over Wi-Fi
Antenna: 27, 88-108, 144, 433 MHz FM/ASK onboard
ADC: 8 channels, 12 bit, 1 MS a/s MAX11125
Power: 3 Switching voltage regulators: 1.1 V, 2.5 V, and 3.3 V
ECP5 is a great FPGA, it was reversed in Trellis, it’s bigger than ICE40 that was reversed before in icestorm project. And it have lots of cool stuff like
multipliers
serdes
25klut min (85 max)
and lots of memory bits
But ECP5 board available on the web are little bit expensive (if you have nothing to do with it ;). Even the OrangeCrab will be about 80$ minimum (but with DDR3 and USB on it).
There is a rumor on the web that this leds display board include an ECP5 :
It’s really interesting, because this board cost only $15 ! With the dual SDRAM (M12L16161A) provided and its dual gigabit ethernet phy (Boardcom B50612D B1KMLG). For this low-cost price I order one of course.
I just received it and if we remove the sticker we see a Lattice ECP5 ( LFE5U-25F-6BG256C).
We can then load a simple blinker bitstream with openFPGALoader. But first, we have to synthesize one. Trabucayre gave me a simple blinker project I added to the BLP (Blinking Led Project).
This project require yosys, nextpnr and trellis to be installed. Installations instructions are given on trellis repository.
$ git clone --recursive https://github.com/SymbiFlow/prjtrellis
$ cd prjtrellis/libtrellis
$ cmake -DCMAKE_INSTALL_PREFIX=/usr .
$ make
$ sudo make install